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La branche armée du Hamas a affirmé vouloir libérer jusqu'à 70 femmes et enfants retenus dans la bande de Gaza en échange d'une trêve de cinq jours. De son côté, l'État hébreu assure que le Hamas "a perdu le contrôle à Gaza" et que ses combattants "fuient vers le sud". L'ONU assure que ses opérations humanitaires "cesseront sous 48 heures, aucun carburant n'étant autorisé à entrer" dans l'enclave palestinienne. Voici le fil du 13 novembre 2023.

L'essentiel du 13 novembre

  • Le Hamas s'est dit prêt à libérer jusqu'à 70 femmes et enfants retenus dans la bande de Gaza en échange d'une trêve de cinq jours.
  • Israël affirme que le Hamas "a perdu le contrôle à Gaza" et que ses combattants "fuient vers le sud".
  • L'ONU a prévenu que les "opérations humanitaires cesseront sous 48 heures" car "aucun carburant n'est autorisé à entrer à Gaza".
  • Un journaliste palestinien a filmé et raconté sa fuite vers Rafah. Regardez les images :

  • Selon le Hamas, "tous les hôpitaux" du nord de l'enclave palestinienne sont privés d'électricité et se retrouvent donc "hors service".
  • Dans un entretien à la chaîne américaine NBC, le Premier ministre israélien a évoqué la possibilité d'un accord sur une libération d'otages.
  • Au moins 11 240 personnes, essentiellement des civils incluant 4 630 enfants ont été tuées dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas.
  • L'attaque du Hamas a fait environ 1 200 morts du côté israélien, en majorité des civils tués le 7 octobre, et 44 soldats ont été tués à Gaza depuis le début des opérations militaires au sol, selon les derniers chiffres officiels israéliens.

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À savoir : le nombre des victimes est fourni par le ministère de la Santé de Gaza dirigé par le Hamas

Le ministère recueille les informations fournies par les hôpitaux de l'enclave et par le Croissant-Rouge palestinien.

Le ministère de la Santé à Gaza n'indique pas comment les Palestiniens ont été tués, que ce soit par des frappes aériennes et/ou des tirs de barrage israéliens ou des tirs de roquettes palestiniens ratés. Il décrit toutes les victimes comme des victimes de "l'agression israélienne" et ne fait pas non plus de distinction entre les civils et les combattants.

Au cours des quatre guerres et des nombreux accrochages entre Israël et le Hamas, les agences des Nations Unies ont régulièrement cité les chiffres du ministère de la Santé dans leurs rapports. Le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge palestinien utilisent également ces chiffres.

Au lendemain des précédents épisodes de guerre, l'Office humanitaire des Nations Unies a publié des chiffres des victimes sur la base de ses propres recherches dans les dossiers médicaux. Les chiffres de l'ONU concordent largement avec ceux du ministère de la Santé de Gaza, à quelques différences près.

Pour en savoir plus sur les bilans du ministère de la Santé de Gaza, cliquez ici ou ici.

France 24 avec AP

Avec AFP, Reuters et AP