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Charles III, au Kenya pour sa première visite en tant que roi, a affirmé mardi qu'il ne pouvait "pas y avoir d'excuse" aux atrocités de la colonisation britannique commises contre les Kényans. Il n'a, toutefois, pas demandé "pardon" comme le réclamaient de nombreuses organisations kényanes d'anciens combattants et de défense des droits humains.
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Au Sénégal, un service du ministère de l'Intérieur (la DGE) a opposé mardi une fin de non-recevoir à la demande de la commission électorale nationale autonome de rétablir Ousmane Sonko sur les listes électorales et de lui délivrer des documents essentiels pour sa candidature à la présidentielle de 2024. Les avocats de l'opposant politique ont contesté ce refus devant la cour de justice de la Cédéao – qui se donne jusqu'au 6 novembre pour trancher.
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Face au risque d'affrontements armés, la Mission de paix de l'ONU au Mali (Minusma) a quitté mardi son camp de Kidal dans le nord du pays. En octobre, la junte malienne avait exprimé son souhait de voir cette force armée quitter le pays d'ici la fin de l'année, malgré le regain de violences dans la région. Les rebelles touareg ont revendiqué plus tard la prise de cette base militaire. Cela pourrait provoquer une intensification des affrontements avec l'armée malienne qui espère reprendre le contrôle de la région.
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La Confédération africaine de football a dévoilé mercredi la liste des nommés pour les catégories masculines des CAF Awards 2023. Le Maroc, demi-finaliste du Mondial-2022 au Qatar, est logiquement omniprésent dans cette liste : Yassine Bounou, Achraf Hakimi, Sofyan Amrabat, Azzedine Ounahi... Il y a aussi du beau monde dans les autres nations : Riyad Mahrez, Mohamed Salah, Victor Osimhen... Les récompenses seront remises à Marrakech le 11 décembre prochain.
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Un triste anniversaire a été commémoré jeudi : les dix ans de l'assassinat au Mali de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, deux journalistes de RFI dont la mort avait suscité une onde de choc. La lumière n'a jamais été faite sur les circonstances précises de leur mort. L’enquête judiciaire est toujours en cours en France, et les proches des deux journalistes réclament toujours la vérité.

Sahel : le désert de l’information
Depuis une dizaine d'années, plusieurs pays de la région sahélienne – le Mali, le Burkina Faso et le Niger – font face à une vaste poussée islamiste. Les journalistes occidentaux ne sont plus les bienvenus, en particulier les représentants de la presse française. Mais la situation des professionnels de l’information de la région est encore plus critique : en première ligne, ils sont censurés, attaqués dans leurs propres maisons ou encore menacés de mort sur les réseaux sociaux. Être journaliste aujourd'hui au Sahel est l’un des métiers les plus dangereux au monde.



Au Sénégal, un soutien “modéré” aux Palestiniens remis en question
Le premier rassemblement pro-palestinien à Dakar depuis l’escalade entre Israël et le Hamas, qui devait se tenir samedi 30 octobre, a été interdit par le préfet de Dakar pour "non respect des délais” pour déclarer une manifestation. Une décision qui alimente les critiques d’une partie de l’opinion, qui juge la position de Dakar “trop molle” depuis le 7 octobre alors que le pays est un défenseur historique de la cause palestinienne.

La musique du groupe Kin'Kongolo, un hommage aux travailleurs congolais
En RD Congo, le groupe de funk Kin’Kongolo utilise des objets récupérés en guise d'instruments de musique et produit des sonorités inspirées des rues de la capitale pour rendre hommage aux travailleurs. Rencontre.

Après le séisme au Maroc, l’étonnante apparition de sources d’eau
Dans le Haut-Atlas, plusieurs sources d'eau sont apparues après le séisme du 8 septembre au Maroc. Les autorités en ont recensé 45 taries par la sécheresse de ces dernières années mais dont le débit a augmenté depuis le tremblement de terre. Si ce phénomène rare pourrait soulager les sinistrés, les scientifiques restent prudents sur sa pérennité.

Au Kenya, une base militaire britannique au cœur d'une controverse
Depuis l'indépendance du Kenya en 1963, l'ancienne puissance coloniale britannique a conservé une base militaire à Nanyuki, à environ 200 km au nord de la capitale Nairobi. Il s’agit de l'Unité de formation de l'armée britannique au Kenya (Batuk). Si la présence de cette base est importante pour l’économie locale, elle est également fortement critiquée. Des soldats sont notamment accusés d’abus sexuels, de viols et même de meurtre. En visite d'État du 31 octobre au 3 novembre, le roi Charles III et la reine Camilla se sont rendus à Nairobi et à Mombasa, mais pas à Nanyuki.

