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Éolien offshore en mer du Nord : bientôt la première centrale électrique verte au monde ?

La deuxième édition du Sommet de la mer du Nord s'est tenue lundi à Ostende. Les neuf États qui y participent réfléchissent au moyen de quadrupler les capacités de l’éolien offshore en Europe, pour passer de 30 gigawatts annuels aujourd'hui à 120 GW d'ici 2030.

Sept pays de l'Union européenne (Belgique, France, Allemagne, Pays-Bas, Danemark, Irlande et Luxembourg) ainsi que la Norvège et le Royaume-Uni, les deux seuls pays du club à ne pas faire partie de l'UE, planchent pour faire de la mer du Nord la première centrale électrique verte au monde. La guerre en Ukraine a boosté les effectifs du club, qui ne comptait que quatre membres lors de sa création il y a un an - avec une claire volonté de s'affranchir des énergies fossiles russes et d'atteindre les objectifs de l’UE de 42,5 % d’énergie renouvelable à horizon 2030. 

Il y a fort à faire car pour passer de 30 gigawatts de production installée fin 2022, à 120 gigawatts en 2030, puis 300 gigawatts à l’horizon 2050, la capacité d'installation de 7 gigawatts par an pour l’éolien offshore va vite montrer ses limites. C'est l'une des raisons pour lesquelles la Commission européenne a présenté en mars le Net Zero Industry Act, un plan de bataille destiné à renforcer l’industrie européenne en accélérant les obtentions de permis et à développer les formations. 

Outre l'éolien offshore, la mer du Nord pourrait servir à la production offshore d’hydrogène vert, au stockage du carbone, ou à l’installation de panneaux solaires flottants, entre autres projets environnementaux.