Le 19 janvier, la Cour de justice de l’Union européenne a sonné la fin des dérogations concernant l’usage des néonicotinoïdes. Des produits phytosanitaires jugés dangereux, notamment pour les abeilles, bourdons et oiseaux, et interdits depuis 2018 au sein de l’UE.
Si les néonicotinoïdes sont interdits depuis 2018 par l’Union européenne, certains pays européens ont accordé des dérogations aux agriculteurs. En France, par exemple, les betteraviers les utilisaient encore pour protéger les semences qui doivent être plantées au mois de mars. Mais en janvier, Paris a fait savoir qu'il n'y aurait pas de prolongation de la dérogation.
D’autres pays ont également multiplié les exceptions à l’interdiction des néonicotinoïdes. C’est le cas de la Roumanie, de la République tchèque et de la Finlande. A contrario, l’Italie a prouvé depuis plusieurs années que son agriculture pouvait complètement s’en passer, y compris pour la culture de la betterave. L'interdiction des néonicotinoïdes représente-t-elle un clap de fin en Europe ? Nos agriculteurs peuvent-ils s’en passer sans que des filières entières soient mises en péril ? Éléments de réponse.
Émission préparée par Perrine Desplats, Sophie Samaille et Isabelle Romero.
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