
Des manifestants, dont le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, défilent sur le pont Harbour Bridge à Sydney lors d’un rassemblement pro-palestinien le 3 août 2025. © David Gray, AFP
"Save Gaza". Derrière l'imposante bannière, sous une pluie battante, des dizaines de milliers de manifestants – auxquels s'est joint le fondateur de Wikileaks, Julian Assange – ont défilé, dimanche 3 août à Sydney, appelant à un "cessez-le-feu" et à "libérer la Palestine".
Rentré en Australie en juin 2024, Julian Assange marchait près de la tête du cortège avec sa famille et ne s'est pas exprimé devant les journalistes.
Après être resté sept ans reclus dans l'ambassade d'Équateur à Londres, l'activiste a passé cinq années derrière les barreaux en Angleterre, s'opposant par tous les moyens à son extradition vers les États-Unis qui le poursuivaient pour avoir publié des informations diplomatiques et militaires top secrètes.

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"La stupeur morale, la lâcheté et la complicité ont permis à Israël de faire ce qu'il a fait en toute impunité", a déclaré lors de la manifestation la sénatrice écologiste Mehreen Faruqi, non loin de bannières portant les noms de milliers d'enfants tués dans la guerre opposant Israël au mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza depuis près de 22 mois.
L'Australie fait partie des 15 pays qui ont lancé un appel collectif mercredi, à la fin d'une conférence ministérielle à New York, pour exprimer leur volonté de reconnaître un État palestinien.
Mais Canberra n'a pas annoncé de projet concret de reconnaissance comme l'ont fait ces derniers jours la France, le Royaume-Uni ou le Canada, qui cherchent à maintenir en vie la solution à deux États, hypothèse malmenée par la guerre à Gaza.
Avec AFP