
À la une de la presse ce vendredi 24 juin, l'imbroglio juridique sur les armes à feu aux États-Unis, la stratégie française pour pallier le manque de gaz russe et le désir de vacances des Français.
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En une seule journée, les États-Unis ont vu passer deux avis contradictoires sur l'un des débats les plus controversés du pays : le port d'armes à feu. Les sénateurs américains ont adopté, jeudi 23 juin, un projet de loi limitant, un peu plus, l'accès aux armes dans tout le pays. Si le texte doit encore passer devant la Chambre des représentants, il est synonyme d'espoir après des années de blocage. Mais, dans le même temps, rappelle The New York Times, la Cour suprême a rendu un arrêt qui permet aux habitants de l'État de New York de porter une arme en dehors de son domicile. Jusqu’à présent, c'était quasiment interdit. La Cour suprême a invoqué le principe de liberté totale contenue dans la Constitution.
Pour The Washington Post, il s’agit d’un "raté historique". La loi new-yorkaise datait de 1909 et obligeait un habitant de l'État à demander une raison valable pour obtenir un permis de port d’armes hors de son domicile. Le quotidien démonte l’argumentaire des juges conservateurs de défendre "une tradition américaine" d’autoriser le port public d’armes à feu pour pouvoir se défendre. Cette décision correspond à une lecture dite "originaliste" de la Constitution américaine, qui ne répond pas, selon The Wall Street Journal aux besoins de l'époque actuelle.
Dans son arrêt, les juges conservateurs ont réitéré que cette décision ne ferait pas de l'Amérique un "nouveau Far West". Elle permet "à tous les citoyens qui respectent les lois de se défendre avec une arme à feu", ajoutent-ils. Mais, après les tueries d’Uvalde et de Buffalo, le texte fait polémique. Le président, Joe Biden, s’est dit déçu de cette décision. Quant aux États, dits progressistes, qui ont durci l’accès aux armes à feu, ils craignent de devoir subir le même sort que l’État de New York.
Le remplissage des stocks de gaz par les pays européens est un enjeu stratégique. La France prévoit un taux de remplissage de 100 % au début de l’automne, contre 85 % en temps ordinaire. Comme le rappelle Le Parisien, le contexte est différent des années précédentes avec la guerre en Ukraine. Actuellement, "les cuves sont remplies à 59 %" selon les autorités françaises. En plus de ses gazoducs, la France va construire un nouveau terminal méthanier pour recevoir du gaz naturel liquéfié, livré par les États-Unis et le Qatar. La mise en service est prévue en septembre 2023.
On va parler des vacances qui approchent à grand pas et du fort désir de bouger des Français Le message est clair dans La Croix : les Français veulent des "vacances à tout prix".
#ÀLaUne de La Croix :
➡️ Des vacances à tout prix
➡️ Mobilisation pour la sécurité alimentaire
➡️ Le courage de la non-violence pic.twitter.com/vHMOwuzxSG
Après deux ans de pandémie et un contexte géopolitique anxiogène, le secteur touristique s’attend à une fréquentation exceptionnelle des lieux de vacances mais aussi à une augmentation des prix. Elle s'explique, en partie, par le prix de l’essence qui, depuis plusieurs mois, dépasse les 2 euros le litre et qui aura un impact sur le budget de vacances. Mais il y aussi la question du prix des billets de TGV qui ont augmenté de 13 % en un an. "Hors de prix", "inaccessibles", se plaignent plusieurs usagers. La SNCF, elle, assure que la hausse des prix est due à l’inflation et qu’elle pratique une politique de "billets à prix cassés".
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