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Le Congrès américain approuve une aide à l'Ukraine de près de 40 milliards de dollars

Washington a de nouveau appuyé son soutien à l'Ukraine, jeudi, avec une nouvelle aide de près de 40 milliards de dollars votée par le Congrès. Joe Biden a par ailleurs soutenu les adhésions de la Suède et de la Finlande à l'Otan. Retrouvez le déroulé de la journée du jeudi 19 mai.

  • 1 h 51 : États-Unis et Russie se rejettent la responsabilité de l'aggravation de l'insécurité alimentaire

Les États-Unis et la Russie se sont rejetés, jeudi, à l'ONU, la responsabilité de l'aggravation de l'insécurité alimentaire dans le monde, Washington appelant Moscou à permettre les exportations de céréales ukrainiennes bloquées dans les ports de la mer Noire.

"Arrêtez de bloquer les ports de la mer Noire ! Autorisez la libre circulation des navires, des trains et des camions transportant de la nourriture hors d'Ukraine", a lancé le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU organisée par les États-Unis.

Dénonçant une volonté occidentale "de faire porter le chapeau à la Russie pour tous les problèmes du monde", l'ambassadeur russe à l'ONU, Vassily Nebenzia, a balayé en bloc les accusations occidentales.

  • 0 h 36 : l'UE envisage d'utiliser les actifs gelés d'oligarques russes pour financer la reconstruction de l'Ukraine

L'Union européenne (UE) étudie la possibilité d'utiliser les actifs gelés d'oligarques russes pour financer la reconstruction de l'Ukraine après la guerre, a déclaré jeudi la présidente de la Commission européenne (CE), Ursula von der Leyen. La CE a proposé mercredi de fournir jusqu'à 9 milliards d'euros de prêts financés par des emprunts de l'UE pour couvrir les besoins de Kyiv jusqu'à fin juin.

"Nos avocats travaillent intensément pour trouver de possibles moyens d'utiliser les avoirs gelés des oligarques pour reconstruire l'Ukraine. Je pense que la Russie devrait aussi faire une contribution", a-t-elle dit à la chaîne de télévision allemande ZDF. Ursula von der Leyen a également déclaré qu'elle était favorable à l'idée de coupler la reconstruction à long terme de l'Ukraine avec les réformes nécessaires à son adhésion à l'UE.

  • 0 h 20 : cinq pays occidentaux soutiennent l'action de l'Ukraine pour juger les crimes de guerre

Les responsables de la justice de cinq pays occidentaux, formant l'alliance dite des "Five Eyes", ont annoncé, jeudi, soutenir l'action judiciaire de l'Ukraine visant à juger les crimes de guerre liés à l'invasion russe.

Les ministres de la Justice ou procureurs généraux des États-Unis, du Royaume-Uni, de l'Australie, du Canada et de la Nouvelle-Zélande ont fait savoir dans un communiqué "soutenir" l'action de la procureure générale d'Ukraine Iryna Venediktova visant à faire rendre des comptes aux responsables de "crimes de guerre commis pendant l'invasion russe".

L'Ukraine a ouvert des milliers de dossiers de crimes de guerre commis selon Kiev par les soldats russes depuis le 24 février - et un premier procès s'est ouvert cette semaine. "Nous soutenons la quête de justice de l'Ukraine et via d'autres enquêtes internationales, notamment la Cour pénale internationale" et d'autres instances, ont-ils déclaré dans leur communiqué commun.

  • 0 h 09 : selon Zelensky, le Donbass est "complètement détruit"

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré, jeudi, que les troupes russes ont "complètement détruit" la région du Donbass, dans l'est du pays, et a accusé la Russie de mener des bombardements insensés alors qu'elle intensifie son offensive.

Le président ukrainien a également estimé que les forces russes tentaient de tuer autant d'Ukrainiens que possible et de provoquer de lourds dégâts, réitérant ses accusations selon lesquelles la Russie commettrait un "génocide". Volodymyr Zelensky a déclaré que les soldats ukrainiens continuaient d'œuvrer à la libération de la région de Kharkiv, alors que la Russie tentait d'exercer davantage de pression dans le Donbass.

  • 20 h 43 : une nouvelle aide à l'Ukraine de près de 40 milliards de dollars approuvée par le Congrès américain

Le Congrès américain a débloqué une gigantesque enveloppe de 40 milliards de dollars pour armer et soutenir l'Ukraine. Cet ensemble comprenant des aides militaire, économique et humanitaire a été approuvé par les sénateurs par 86 voix contre 11.

Voté par la Chambre des représentants le 10 mai, le texte a été bloqué au Sénat par une manœuvre d'un élu républicain, alors que la majorité étroite dont disposent les démocrates dans les deux chambres du Congrès ne leur permet pas, dans la plupart des cas, d'accélérer des procédures de vote au Sénat sans unanimité. Joe Biden devrait promulguer rapidement le texte.

  • 18 h 25 : l'ONU exhorte la Russie et l'Ukraine à reprendre les pourparlers

L'ONU a exhorté la Russie et l'Ukraine à reprendre les pourparlers en Turquie – qui sont au point mort –, en s'appuyant sur les contacts pris pour les opérations d'évacuation à Marioupol.

Les opérations d'évacuation de civils menées conjointement par la Croix-Rouge et l'ONU, mais aussi la reddition de combattants d'Azovstal ces derniers jours "n'auraient pas pu avoir lieu bien sûr sans la coopération entre les autorités de la Fédération russe et de l'Ukraine", a déclaré le responsable de l'ONU pour les situations d'urgence, Martin Griffiths, lors d'un point-presse à Genève.

"J'aime à croire que le fait que cette coopération a fonctionné relativement bien, en tout cas beaucoup mieux que les semaines précédentes, est quelque chose sur quoi on peut bâtir", a-t-il ajouté. "Nous devons insister sur la vertu du dialogue pour mettre fin à cette guerre", a-t-il souligné, appelant de ses vœux la reprise des discussions qui se sont tenues sous l'égide de la Turquie entre diplomates ukrainiens et russes.

  • 16 h 50 : pour Joe Biden, la Suède et la Finlande remplissent "tous les critères" pour entrer dans l'Otan

Le président des États-Unis, Joe Biden, a affirmé que la Suède et la Finlande remplissaient "tous les critères" pour adhérer à l'Otan, et a annoncé saisir le Congrès américain pour qu'il approuve "le plus rapidement possible" leur candidature.

"Aujourd'hui, je suis fier de leur assurer qu'elles ont le soutien total et complet des États-Unis d'Amérique", a-t-il lancé aux côtés de la Première ministre suédoise, Magdalena Andersson, et du président finlandais, Sauli Niinistö, en visite à la Maison Blanche au lendemain de leur candidature formelle.

Le président finlandais, Sauli Niinistö, a assuré être "prêt à discuter" avec la Turquie de toutes ses "inquiétudes", pour lever l'opposition d'Ankara à l'adhésion de la Finlande et de la Suède à l'Otan. "En tant qu'alliés au sein de l'Otan, nous défendrons la sécurité de la Turquie", a-t-il dit lors d'une visite à Washington. "Nous condamnons le terrorisme sous toutes ses formes", a-t-il ajouté, alors que les autorités turques accusent les deux pays d'héberger des "terroristes" du PKK kurde.

La Première ministre suédoise, Magdalena Andersson, a déclaré de son côté qu'un "dialogue" était en cours avec la Turquie pour "résoudre" ces questions.

  • 16 h 01 : Rome saisit des avoirs du géant aéronautique russe United Aircraft Corporation

L'Italie a annoncé jeudi avoir saisi des avions et des fonds liés au géant aéronautique United Aircraft Corporation (UAC), contrôlé par l'État russe, dans le cadre des sanctions européennes contre les entités liées au Kremlin. Selon le gouvernement italien, les actifs saisis à cette société spécialisée dans l'aéronautique et la défense représentent un montant total de plus de 146 millions d'euros.

L'UAC, qui rassemble les principaux avionneurs civils et militaires russes (Soukhoï, Antonov, Tupolev...), a rejoint en 2018 le giron du conglomérat public Rostec.

  • 15 h 35 : Paris déploie un nouveau système de défense sol-air en Roumanie

La France a déployé en Roumanie, où elle agit en nation-cadre des forces de l'Otan, un système de défense sol-air de dernière génération face aux menaces que fait peser le conflit en Ukraine, a indiqué jeudi l'état-major des Armées : "Mis en œuvre par une centaine d'aviateurs, le système sol-air moyenne portée Mamba (...) peut assurer une bulle de protection au profit des forces qui opèrent dans la zone."

Selon le colonel Pascal Ianni, porte-parole de l'état-major, le système Mamba est "avant tout destiné à protéger la base aérienne de l'Otan" qui accueille plusieurs milliers de soldats. "C'est sa première vocation", a-t-il insisté. Le système est connecté au système de défense roumain et à celui de l'Otan, qui en assure le commandement.

  • 15 h 20 : Gerhard Schröder, proche de Poutine, privé d'une partie de ses avantages d'ex-chancelier

L'ex-chancelier allemand Gerhard Schröder, proche de Vladimir Poutine et détenteur de plusieurs mandats dans des groupes russes, a été privé d'une partie de ses avantages d'ex-dirigeant, dont l'attribution de bureaux, a-t-on appris de source parlementaire.

"Les groupes parlementaires de la coalition ont tiré les conséquences du comportement de l'ancien chancelier et lobbyiste Gerhard Schröder face à l'invasion russe en Ukraine", indique la commission budgétaire du Bundestag, la chambre basse du Parlement allemand. La coalition au pouvoir justifie aussi cette décision par le fait que "l'ancien chancelier Schröder n'assume plus aucune obligation continue liée à sa fonction".

En tant qu'ancien chancelier, il a droit encore à plusieurs bureaux à la Chambre des députés et à un budget pour du personnel. Un privilège qui coûte 400 000 euros par an aux contribuables. L'ancien dirigeant social-démocrate, âgé de 77 ans et lâché ces derniers mois par une partie de ses collaborateurs, conserve cependant sa protection policière et sa pension de retraite d'ex-chancelier (1998-2005).

  • 15 h 14 : prison à vie requise pour le soldat russe jugé en Ukraine pour crime de guerre

Le Parquet ukrainien a requis la prison à perpétuité, la peine maximale, à l'encontre du premier soldat russe jugé pour crime de guerre à Kiev, accusé d'avoir abattu un civil fin février.

S'exprimant au deuxième jour du procès, le procureur a demandé au tribunal de prononcer "une peine de privation de liberté à vie" pour Vadim Chichimarine, 21 ans, selon un journaliste de l'AFP présent dans la salle d'audience.

  • 13 h 24 : Recep Tayyip Erdogan "résolu" à bloquer la Finlande et la Suède

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, s'est de nouveau dit "résolu" à contrer la demande d'adhésion à l'Otan de la Finlande et de la Suède, qualifiant cette dernière de "nid de terroristes".

"Nous sommes résolus à maintenir notre position, nous avons informé nos amis que nous dirons non à la Finlande et à la Suède qui veulent rejoindre l'Otan et nous persisterons dans cette voix", a-t-il déclaré devant une assemblée de jeunes gens, à l'occasion de la Journée de la jeunesse.

"Cette Suède et cette Finlande sont les pays qui hébergent les terroristes chez eux, le PKK et l'YPG"', a-t-il martelé à propos du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et de ses alliés kurdes irakiens de l'YPG.

"Nous sommes très préoccupés par ces deux pays, surtout par la Suède qui est un foyer de terreur, un absolu nid de terroristes", a-t-il insisté.

Le président turc a rappelé la règle de l'unanimité au sein de l'Otan: "Si un pays dit non, [les autres] ne peuvent pas accepter".

  • 12 h 25 : la Russie annonce l'expulsion de cinq diplomates portugais

Au lendemain d'annonces similaires concernant des dizaines de diplomates français, italiens et espagnols, "cinq collaborateurs de l'ambassade du Portugal en Russie sont déclarés 'personae non gratae'", a indiqué la diplomatie russe dans un communiqué.

Cette décision a été prise, selon Moscou, en représailles à l'expulsion par le Portugal de dix collaborateurs russes dans la foulée de l'offensive russe en Ukraine.

"Contrairement aux diplomates russes expulsés du Portugal, les diplomates portugais menaient des activités strictement diplomatiques en totale conformité avec la Convention de Vienne ", a protesté le ministère des Affaires étrangères portugais.

  • 12 h 13 : le soldat russe jugé pour crime de guerre "demande pardon"

Lors de son procès à Kiev, le sous-officier russe Vadim Chichimarine, 21 ans, s'est adressé à la veuve de l'homme qu'il reconnaît avoir tué dans le nord-est de l'Ukraine le 28 février. "Je sais que vous ne pourrez pas me pardonner, mais je vous demande pardon."

Ce procès, qui s'est ouvert mercredi, est le premier organisé pour crime de guerre en Ukraine depuis l'invasion du pays par la Russie.

  • 10 h 23 : Kiev dénonce un "traitement de seconde zone" par "certaines capitales" 

Le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, a dénoncé un "traitement de seconde zone" de la part de "certaines capitales" au sujet de la candidature ukrainienne pour adhérer à l'Union européenne.

"L'ambiguïté stratégique sur la perspective européenne de l'Ukraine pratiquée par certaines capitales de l'UE au cours des dernières années a échoué et doit cesser", a-t-il affirmé sur Twitter, évoquant un "traitement de seconde zone". Le chancelier allemand, Olaf Scholz a affirmé jeudi qu'il n'était pas favorable à l'octroi à l'Ukraine d'un "raccourci" en vue d'une adhésion à l'UE.

  • 9 h 55 : 1 730 militaires ukrainiens d'Azovstal se sont rendus depuis lundi, selon Moscou

Le ministère russe de la Défense a annoncé que 1 730 militaires ukrainiens retranchés sur le site sidérurgique d'Azovstal de Marioupol s'étaient rendus depuis le début de la semaine.

"Au cours des 24 dernières heures, 771 combattants du régiment nationaliste Azov se sont rendus sur le site sidérurgique d'Azovstal. Au total depuis le 16 mai, 1 730 combattants, dont 80 blessés, se sont constitués prisonniers", indique le ministère dans un communiqué.

  • 9 h 37 : Olaf Scholz pas favorable à un "raccourci" pour une adhésion rapide de l'Ukraine à l'UE

Le chancelier allemand, Olaf Scholz, a affirmé qu'il n'était pas favorable à l'octroi d'un "raccourci" à l'Ukraine en vue d'une adhésion à l'Union européenne qui, selon lui, n'est "pas une affaire de quelques mois ou quelques années".

"Le fait qu'il n'y ait pas de raccourci sur la voie de l'adhésion à l'UE (de l'Ukraine) est un impératif d'équité envers les six pays des Balkans occidentaux" qui souhaitent de longue date rejoindre le bloc européen, a-t-il souligné lors d'un discours devant les députés du Bundestag. Le président français "Emmanuel Macron a raison de souligner que le processus d'adhésion n'est pas une affaire de quelques mois ou de quelques années", a-t-il ajouté.

  • 8 h 22 : Malgré les menaces, retour à la vie "quasi" normale à Kiev

Plus d'un mois après la retraite russe de la région de Kiev, la vie reprend peu à peu dans la capitale ukrainienne. Témoignage de Cyril Payen, envoyé spécial en Ukraine.

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  • 7 h 11 :  un mort et des blessés dans une attaque en Russie près de la frontière ukrainienne

Une attaque dans un village du sud-ouest de la Russie, situé à la frontière avec l'Ukraine, dans la région de Koursk, a fait un mort et des blessés, a indiqué le gouverneur de cette région.

"Une autre attaque ennemie à Tyotkino, qui a eu lieu à l'aube, s'est malheureusement achevé en tragédie. Pour le moment, nous avons connaissance de la mort d'au moins un civil", a indiqué Roman Starovoyt sur Telegram, précisant que d'autres personnes avaient été blessées et recevaient des soins médicaux.

  • 6 h 58 : Washington s'active pour soutenir la candidature à l'Otan de la Finlande et de la Suède

Le conflit en Ukraine sera en filigrane de la rencontre, jeudi, du président américain avec les dirigeants suédois et finlandais qui frappent à la porte de l'Otan pour se protéger de Moscou.

L'Alliance atlantique est inscrite au menu des deux côtés de l'océan puisque son secrétaire général, Jens Stoltenberg, doit discuter à Copenhague, à la mi-journée, avec la Première ministre danoise, Mette Frederiksen, dont le pays est membre de l'Otan depuis 1949.

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En revanche, Suède et Finlande viennent tout juste d'entamer les démarches pour intégrer l'Otan en soumettant  leur candidature formelle.

"Je salue avec chaleur et soutiens avec force les candidatures historiques de la Finlande et de la Suède", a déclaré le président américain, Joe Biden. Selon la porte-parole de l'exécutif, Karine Jean-Pierre, il recevra jeudi matin à la Maison Blanche la Première ministre suédoise, Magdalena Andersson, et le président finlandais, Sauli Niinistö.

  • 6 h 42 : le sort des derniers combattants retranchés dans l'usine Azovstal restait incertain

Tandis que les pays occidentaux s'emploient à resserrer leurs rangs pour essayer d'éteindre toutes éventuelles velléités du président russe, Vladimir Poutine, de s'en prendre à d'autres pays, des combats se poursuivent sur le sol ukrainien. En particulier à l'usine sidérurgique d'Azovstal, dans le port stratégique de Marioupol (sud-est).

Le ministère russe de la Défense a affirmé, mercredi, que "959 combattants (ukrainiens) dont 80 blessés se sont constitués prisonniers" depuis lundi. Des informations que l'Ukraine n'avait pas commentées.

"Les commandants et les combattants de haut rang du (régiment) Azov ne sont pas encore sortis" du dernier bastion de la résistance ukrainienne dans cette cité portuaire, a assuré Denis Pouchiline, un chef séparatiste prorusse. D'après lui, un millier de membres de cette unité paramilitaire intégrée à l'armée ukrainienne s'y terraient toujours.

L'Ukraine a donné ce même chiffre, mais la semaine dernière. Plusieurs centaines de civils s'étaient réfugiés dans ces sous-sols, ils ont été évacués fin avril.

L'armée russe a concentré ses efforts mercredi "sur le blocage de nos unités près d'Azovstal" avec des tirs d'artillerie et des frappes aériennes, a signalé l'état-major des forces ukrainiennes.

  • 4 h 07 : les ministres des Finances du G7 réunis pour aborder la guerre en Ukraine et de ses conséquences

Maintenir à flot les finances de l'Ukraine, contrer la hausse des prix alimentaires, soutenir les pays vulnérables : les grands argentiers du G7 n'auront pas assez de leur réunion en Allemagne pour s'atteler à l'ensemble des répercussions économiques de la guerre lancée par Moscou.

La première urgence de ce rendez-vous, jeudi et vendredi, des ministres des Finances des sept puissances industrielles (États-Unis, Japon, Canada, France, Italie, Royaume-Uni, Allemagne) est de boucler un nouveau tour de table pour couvrir le budget ukrainien du trimestre en cours.

Pour faire tourner l'économie du pays, Kiev évalue ses besoins à 5 milliards de dollars par mois. Sur la colossale rallonge de 40 milliards de dollars pour l'Ukraine mise sur les rails la semaine dernière par le président américain, Joe Biden, quelque 7,5 milliards devraient à court terme abonder le budget ukrainien, selon des sources ministérielles du G7.

Avec AFP et Reuters

Le Congrès américain approuve une aide à l'Ukraine de près de 40 milliards de dollars