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Les dirigeants de l'Apec mettent en garde contre le protectionnisme

La journée d'ouverture du sommet de l'Apec, samedi, est l'occasion pour de nombreux dirigeants de dénoncer la montée du protectionnisme, pratiqué par certains pays - dont les États-Unis - pour limiter l'impact de la crise économique.

AFP - La réunion des chefs d'Etat et de gouvernement des 21 pays membres du Forum économique Asie-Pacifique (Apec) s'est ouverte samedi à la mi-journée à Singapour sans le président américain Barack Obama, attendu dans la soirée.

M. Obama doit se joindre à ses homologues, dont le Chinois Hu Jintao et le Russe Dmitri Medvedev, deux heures plus tôt que prévu grâce à un départ avancé de Tokyo, a indiqué un responsable américain à Tokyo.

Dans l'attente de son arrivée, les Etats-Unis sont représentés par la secrétaire d'Etat Hillary Clinton.

La reprise économique et son accompagnement, la libéralisation du commerce et les négociations sur le climat sont au menu de la 20e réunion de l'Apec, un forum de discussion qui émet des résolutions non contraignantes.

Ce rassemblement offre aussi l'occasion de rencontres bilatérales, comme celle, attendue, de MM. Obama et Medvedev dimanche.

Les deux hommes parleront du désarmement nucléaire, de la guerre en Afghanistan et des préoccupations concernant les programmes nucléaires de l'Iran et la Corée du Nord, a précisé un responsable du Kremlin.

M. Obama abordera également dimanche la question de la Birmanie au cours d'une réunion avec les dirigeants de l'Association des pays d'Asie du Sud-Est (Asean), dont le Premier ministre birman Thein Sein.

Le président américain quittera dimanche soir Singapour pour poursuivre sa première tournée asiatique, qui le mènera à Pékin puis à Séoul.

Le Forum, lancé en 1989 pour promouvoir le libre-échange, regroupe 21 pays qui regroupent 2,6 milliards de personnes, soit plus de 40% de la population mondiale, et représentent 54,2% du PIB mondial et 43,7% du commerce.