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Corruption : les États-Unis sanctionnent un parlementaire et deux hommes d'affaires libanais

Les États-Unis ont annoncé jeudi des sanctions contre un parlementaire et deux hommes d'affaires libanais pour corruption, les accusant d'avoir "contribué au délitement de l'État de droit au Liban". En vertu de ces sanctions, tous les biens et intérêts des trois hommes aux États-Unis sont bloqués, a indiqué le Trésor américain.

Les États-Unis ont annoncé, jeudi 28 octobre, des sanctions contre un parlementaire et deux hommes d'affaires libanais, en les accusant de corruption et d'avoir "contribué au délitement de l'État de droit au Liban".

Les hommes d'affaires Jihad al-Arab et Dany Khoury, ainsi que le membre du Parlement Jamil Sayyed, "ont chacun personnellement profité de la corruption et du clientélisme généralisés au Liban, s'enrichissant aux dépens du peuple et des institutions étatiques" du pays, a affirmé dans un communiqué le Trésor américain.

En vertu de ces sanctions, tous les biens et intérêts des trois hommes aux États-Unis sont bloqués, selon le texte.

"Pots-de-vin" et contournement des réglementations bancaires américaines

Jihad al-Arab est accusé par Washington d'avoir, "en raison de ses connexions politiques", remporté plusieurs contrats publics "en échange du paiement de pots-de-vin à des responsables gouvernementaux".

Dany Khoury est de son côté accusé d'avoir "empoché des millions de dollars en contrats publics", tout en échouant à remplir les termes de ces contrats de manière significative".

Jamil Sayyed, enfin, a d'après les autorités américaines "cherché à contourner les politiques et réglementations bancaires nationales", et a été "aidé par un haut responsable du gouvernement à transférer plus de 120 millions de dollars vers des investissements à l'étranger".

"Lors des manifestations de 2019, lorsque des protestataires se sont rassemblés devant son domicile pour exiger sa démission en le traitant de corrompu, Sayyed a appelé les autorités à tirer sur les manifestants et à les tuer", affirme le communiqué américain.

Avec AFP