
La secrétaire d'État américaine est au Caire pour tenter de raviver les pourparlers de paix israélo-palestiniens. L'émissaire américain pour le Proche-Orient l'a rejointe pour la tenir informée de ses derniers entretiens à Tel Aviv et Amman.
REUTERS - Venant du Maroc, Hillary Clinton est arrivée mardi au Caire pour tenter d'insuffler un nouvel élan aux pourparlers de paix israélo-palestiniens moribonds depuis l'intervention de Tsahal dans la bande de Gaza en décembre-janvier derniers.
L'Egypte constitue la dernière étape de sa tournée-marathon au Proche-Orient, dans le Golfe et au Maghreb au cours de laquelle la secrétaire d'Etat s'est heurtée à la colère des Arabes pour avoir demandé aux Palestiniens de renoncer à leur
préalable d'un gel immédiat des colonies juives avant toute reprise des négociations de paix.
L'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, est également arrivé mardi au Caire où il tiendra Hillary Clinton informée de ses derniers entretiens en Israël et en Jordanie. L'ancien sénateur a notamment rencontré à Amman le
président palestinien Mahmoud Abbas.
Lors de son séjour au Caire, la responsable de la diplomatie américaine devrait s'entretenir avec son homologue égyptien, Ahmed Aboul Gheït, et le général Omar Souleymane, chef des services secrets, qui supervise les efforts de réunification
interpalestiniens.
A Marrakech, Clinton a eu un aparté d'un quart d'heure avec son homologue libyen, Moussa Koussa, qu'elle voyait pour la première fois depuis son arrivée au département d'Etat en janvier. Les deux ministres ont évoqué les relations bilatérales ainsi que la situation au Darfour soudanais.
Selon son porte-parole P.J. Crowley, la secrétaire d'Etat n'a en revanche pas soulevé le cas d'Abdel Basset al Megrahi, l'ex-agent libyen condamné pour l'attentat de Lockerbie et dont la libération anticipée pour raison humanitaire et son retour
triomphal à Tripoli en août ont choqué certains aux Etats-Unis.