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Tour de France : Cavendish s'impose au sprint sur la 10e étape et s'approche du record de Merckx

Le sprinteur de la Deceunick-Quickstep, Mark Cavendish, s'est imposé lors d'un sprint massif, mardi, à Valence. Pas inquiété aujourd'hui, Tadej Pogacar conserve son maillot jaune.

Après une 9e étape dantesque et un jour de repos bien mérité, le peloton du Tour de France a repris la route, mardi 6 juillet, entre Albertville et Valence. Sans surprises, cette étape de plaine a trouvé son vainqueur parmi les "grosses cuisses". Emmené dans un fauteuil par ses coéquipiers de la Deceunick-Quickstep, Mark Cavendish a devancé ses concurrents Wout van Aert et Jasper Philipsen. Il conforte au passage son maillot vert.

Cavendish s'est imposé pour la 33e fois dans le Tour, la troisième cette année. Il n'est plus qu'à une longueur du record des 34 victoires d'étape de la légende belge Eddy Merckx, acquises entre 1969 et 1975. Quatre sprints massifs sont encore envisageables dans ce Tour pour que le natif de l'île de Man puisse égaler ou dépasser Merckx. Le prochain rendez-vous est fixé jeudi à Nîmes.

Le Slovène Tadej Pogacar (UAE) a conservé le maillot jaune au lendemain de la journée de repos dans les Alpes et à la veille de la double ascension du Mont Ventoux.

Plusieurs tentatives de bordures

Dans cette étape longue de 190,7 kilomètres, un duo parti peu après le départ, le Belge Tosh van der Sande et le Canadien Hugo Houle, a ouvert la route jusqu'à la dernière heure de course. Son avance, le plus souvent inférieure à deux minutes, a été contrôlée par l'équipe de Cavendish avant que Houle poursuive l'effort jusqu'à 36 kilomètres de l'arrivée.

Dans le final, le peloton a été plusieurs fois en file indienne, sous l'effet du vent de côté et des coups de boutoir de plusieurs formations (Deceuninck, Bora). Il a fini par casser avant les 10 derniers kilomètres pour laisser les sprinteurs s'expliquer entre eux. Pogacar, un instant piégé, est revenu aisément à l'avant lors de l'un des mouvements de course.

Mercredi, la 11e étape part de Sorgues (Vaucluse) et grimpe à deux reprises le Mont Ventoux, une première fois par Sault sur le côté, une seconde fois par la montée classique à partir de Bédoin sur le versant sud. Mais l'arrivée est jugée cette fois à Malaucène, au bas de la descente de 22 kilomètres.

Avec AFP