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Israël : "Enfin un gouvernement pour nous, les citoyens"

À la une de la presse, ce vendredi 4 juin, les habitants de Hong Kong empêchés de commémorer le soulèvement de Tiananmen. En Israël, l'avenir de Benjamin Netanyahu en question après la formation d'un gouvernement d'union nationale. Et le grand retour du Festival de Cannes avec l'annonce officielle des films en compétition.

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Pas de manifestations, ni de veillées aux chandelles dans le parc Victoria de Hong Kong, à l'occasion des 32 ans du soulèvement de Tiananmen, pour la seconde année consécutive. Officiellement, les autorités invoquent le risque sanitaire et annoncent le déploiement de 7 000 policiers, explique le South China Morning Post. Pour le quotidien, cette interdiction pourrait être la conséquence de la loi controversée sur la sécurité nationale, votée en juin 2020. Pour éviter tout rassemblement impromptu, les autorités ont prévu des sanctions lourdes, jusqu'à cinq ans d’emprisonnement. The Guardian y voit l’emprise de plus en plus forte de Pékin sur le système démocratique de Hong Kong ainsi qu'une tentative de réécrire l’histoire.

"Enfin un gouvernement pour nous, les citoyens", écrit Haaretz. À la tête de la formation d’union nationale, qui rassemble presque tous le spectre politique israélien, on retrouve Naftali Bennett, qui pourrait devenir Premier ministre, et le leader centriste, Yaïr Lapid. Mais "il reste à savoir si le ciment" prendra, explique le quotidien. Car la fronde anti-Netanyahu ne peut être un programme politique, rappelle Haaretz.

Une question demeure: que va devenir Benjamin Netanyahu ? Quand on a passé 12 ans consécutivement au pouvoir, il est difficile de le quitter, rappelle le Jerusalem Post. Pour le quotidien, imaginer le leader du Likoud, en futur chef de l’opposition, est un scénario "difficile à concevoir". Celui qui est encore Premier ministre n'entend pas lâcher son poste aussi facilement et multiplie les manoeuvres judiciaires et politiques pour empêcher un vote positif de la Knesset en faveur du nouveau gouvernement. 

Du côté américain, Washington ne se presse pas pour soutenir Benjamin Netanyahu. Joe Biden n’a jamais caché sa défiance à l’égard du leader de la droite israélienne, lui qui s’entendait à merveille avec Donald Trump. Pour le Washington Post, un changement de majorité serait l’occasion de renforcer le partenariat États Unis-Israël et, peut- être, de ramener un peu de calme dans la région.

Le soleil, la mer et la croisette. Un cocktail très apprécié des cinéphiles qui vont pouvoir retrouver le Festival de Cannes, début juillet. Pour sa 74e édition, 24 films seront en compétition pour la Palme d'Or, dont 7 français (Carax, Audiard, Ducournau...). "Cela fait beaucoup mais, après tout, on est là pour voir des films" raconte à Libération, le délégué général du Festival, Thierry Frémaux. Avalanche de films, de stars et de paillettes après une édition 2020 annulée par la pandémie. Pour avoir accès au Festival, il faudra d’ailleurs respecter un protocole sanitaire très précis. Cela vaut bien de jolis moments de cinéma.

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