
Un homme a ouvert le feu mercredi dans son entreprise de San José, en Californie, tuant huit personnes avant de se suicider. Il s'agit du dernier exemple en date de la violence par arme à feu aux États-Unis.
Un employé d'une entreprise de transports publics a tué au moins huit personnes mercredi 26 mai sur le site de la compagnie à San José, en Californie. "Je peux confirmer qu'à l'heure actuelle, huit personnes sont décédées", a déclaré Russell Davis, de la police du comté de Santa Clara, tout en prévenant que le bilan pourrait s'alourdir.
Le tireur, qui travaillait pour la Valley Transportation Authority (VTA), s'est suicidé, a confirmé la shérif locale Laurie Smith. Il a été identifié comme Samuel Cassidy, 57 ans, affecté à la maintenance sur le site, selon plusieurs médias américains.
"Nous avons reçu des informations indiquant que des engins explosifs se trouveraient à l'intérieur du bâtiment", ont ajouté les autorités, expliquant qu'une équipe de démineurs était sur place pour inspecter les lieux et s'assurer "que la sécurité du public est assurée".
La fusillade a eu lieu mercredi matin autour de 06 h 45 (13 h 45 GMT). Le site a été évacué tandis que la "gravité des blessures" est en cours d'évaluation, a dit l'entreprise sur Twitter. Devant le centre de maintenance se trouvaient des dizaines de véhicules de police et des secours, ainsi que des agents du FBI.
Série de fusillades
"Assez", a déploré le président américain Joe Biden qui a ordonné la mise en berne des drapeaux sur les bâtiments publics. "Encore une fois, j'exhorte le Congrès à agir immédiatement et à tenir compte de la volonté des Américains, ce qui inclut une grande majorité des détenteurs d'armes, à mettre un terme à cette épidémie de violence par arme à feu en Amérique", a-t-il déclaré.
"Nous avons l'impression que cela se répète encore et encore", a aussi regretté le gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom.
"Nos pensées et notre amour vont à la famille VTA, à l'organisation et à ce qu'elles ont dû traverser", a déclaré de son côté, très ému, Glenn Hendricks, président du conseil d'administration de la compagnie. "C'est une horrible tragédie qui s'est produite", a-t-il lancé.
Une série de fusillades ont endeuillé les États-Unis ces derniers mois, notamment dans une installation de FedEx à Indianapolis, dans un immeuble de bureaux en Californie, dans un supermarché à Boulder (Colorado) et dans plusieurs salons de massage à Atlanta.
Le week-end dernier, douze personnes ont été tuées par balle et une cinquantaine ont été blessées à travers le pays, dans un regain de violence par arme à feu.
Joe Biden a dévoilé début avril des mesures visant à limiter la prolifération des armes à feu dans le pays. Depuis le début de l'année 2021, celles-ci ont fait plus de 17 000 morts aux États-Unis, suicides inclus, et 232 fusillades ayant fait plusieurs victimes ont été recensées, selon le site Gun Violence Archive.
Avec AFP