Soupçonné d'être proche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, l'un des deux Algériens arrêtés le 8 octobre dans l'Isère travaillait pour l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) et projetait de commettre un attentat.
AFP - L'un des deux frères arrêtés jeudi matin dans l'Isère, soupçonnés d'avoir entretenu des relations par internet avec Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), un ingénieur au CERN de Genève, avait manifesté son envie de commettre un attentat, a-t-on appris vendredi de sources proches du dossier.
Il en était au stade de "souhait, d'envie", mais ne semble "pas avoir commis d'actes matériels de préparation" d'attentat, a-t-on ajouté de mêmes sources.
Il s'agit de l'aîné des frères H., arrêtés jeudi matin à Vienne sur commission rogatoire du juge antiterroriste Christophe Teissier, par des policiers de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), qui est ingénieur au Centre européen de recherche nucléaire à Genève.
Parmi les nombreux échanges par internet effectués avec des personnes connues pour être des proches d' Aqmi, sur l'autre rive de la Méditerranée, le frère aîné (32 ans), avait même dressé une liste de plusieurs objectifs, ainsi que l'indique le Figaro.fr.