Veolia a annoncé dimanche 30 août vouloir acquérir 29,9% de Suez et créer ainsi un "champion mondial de la transformation écologique", selon les mots d'Antoine Frérot, son PDG. À France 24, le ministre de l'économie, Bruno Le Maire, déclare que l'État sera "vigilant aux engagements en terme de maintien de l'emploi et de conservation des actifs stratégiques pour la France".
Le groupe Veolia souhaite racheter la quasi-totalité des parts du principal actionnaire de Suez, Engie, dont le patron, Jean-Pierre Clamandieu, a déclaré fin juillet qu'il voulait les vendre. Ce rapprochement de deux groupes historiques français pourrait créer un géant qui représenterait environ 5% des parts de marché au niveau mondial.
L'État français sera "vigilant aux engagements en terme de maintien de l'emploi et de conservation des actifs stratégiques pour la France", a déclaré Bruno Le Maire à France 24. L'État français a en effet son mot à dire, puisqu'il est l'actionnaire majoritaire d'Engie et qu'il possède la majorité des droits de vote. "Il se prononcera sur l'opération dans les instances de gouvernance d'Engie", a conclu le ministre français de l'Économie.