
Le Quai d'Orsay a annoncé, lundi, que la France renonçait à ratifier l'accord d'extradition avec Hong Kong en raison de l'imposition par la Chine d'une loi de sécurité controversée dans l'ancienne colonie britannique.
La France renonce à ratifier l'accord d'extradition avec Hong Kong en raison de l'imposition par la Chine d'une loi de sécurité controversée dans l'ancienne colonie britannique, a annoncé lundi 3 août la diplomatie française.
"La loi sur la sécurité nationale à Hong Kong est une rupture qui met à mal le cadre hérité de la rétrocession de 1997. Elle remet en cause le principe 'un pays, deux systèmes' et le respect du 'haut degré d'autonomie' de Hong Kong et des libertés fondamentales qui en découlent", a justifié la porte-parole du ministère dans un point de presse.
"À la lumière des derniers développements, la France ne procèdera pas en l'état à la ratification de l'accord d'extradition signé le 4 mai 2017 entre la France et la Région administrative spéciale de Hong Kong", a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères.
Le Canada, le Royaume-Uni, l'Australie, la Nouvelle-Zélande et l'Allemagne ont déjà suspendu leur traité d'extradition avec Hong Kong.
Avec AFP