
Deux Rafale de la Marine nationale se sont abîmés en Méditerrannée, au large de Perpignan, alors qu'ils effectuaient une mission d'essai. Un officier évoque "une collision en vol".
AFP - L'hypothèse "la plus probable" pour expliquer le crash de deux Rafale de la Marine nationale en Méditerranée jeudi est "une collision en vol", a indiqué vendredi le Sirpa-Marine.
"Le pilote repêché a raconté ce qu'il a vécu et l'hypothèse la plus probable est celle d'une collision en vol", a déclaré à l'AFP le capitaine de frégate Bertrand Bonneau, du Service d'information et de relations publiques de la marine (Sirpa-Marine).
Selon lui, les deux appareils se trouvaient encore à une soixantaine de kilomètres du porte-avions Charles de Gaulle, qu'il s'apprêtaient à regagner, lorsqu'ils se sont abîmés en mer à 18h09 précises.
Les recherches se poursuivaient vendredi pour tenter de retrouver le second pilote, toujours porté disparu, le ministre de la Défense Hervé Morin étant attendu sur place dans la matinée.
Selon le Sirpa-Marine, le pilote porté disparu totalise 5.000 heures de vol et est âgé de 45 ans, l'autre pilote, qui s'était éjecté et a pu être repêché "sain et sauf", ayant effectué 3.000 heures de vol à 40 ans.
Le Sirpa Marine a précisé dans un communiqué que "les moyens aériens et nautiques se sont relayés toute la nuit" pour poursuivre les recherches.
Il s'agit de la frégate Courbet, d'une vedette de la gendarmerie maritime, de trois hélicoptères Dauphin de la Marine nationale et d'un hélicoptère Ecureuil de la gendarmerie nationale.
En outre, a-t-il précisé, "le remorqueur Abeille Flandres se dirige actuellement vers la zone de recherche avec à son bord du matériel de recherches sous-marines pour localiser les épaves des avions".
"Il y a des plongeurs de la marine à bord", a indiqué un officier du Sirpa-Marine.