Hôte d'un match de saison régulière de NBA pour la toute première fois de son histoire, Paris reçoit le gratin de la ligue nord-américaine, vendredi 24 janvier. Une pléiade de stars parmi lesquelles trois éléments se distinguent, pour diverses raisons.
C'est une première qui, forcément, attire tous les regards. Vendredi 24 janvier, à l'AccorHotels Arena de Paris-Bercy, la Ville lumière accueillera une rencontre de la saison régulière de NBA pour la toute première fois de son histoire. Un événement majeur dans l'un des hauts lieux – et l'un des plus gros marchés – du basket en Europe, qui mettra aux prises les Charlotte Hornets, franchise emblématique des années 1990, aux Milwaukee Bucks, prétendants au titre en fin de saison. Et derrière les logos, une flopée de stars du ballon orange.
• Giannis Antetokoúnmpo, le porte-étendard
À quelques jours de cette rencontre de gala, France 24 a décidé de braquer les projecteurs sur trois d'entre eux. Le premier, sans hésitation possible, se nomme Giannis Antetokoúnmpo. À 25 ans, l'immense Grec (2 m 11, 110 kg) n'en finit plus d'impressionner. Élu MVP (meilleur joueur de la ligue) lors de la saison régulière 2018-19, l'ailier des Bucks est devenu le troisième joueur non-américain à remporter cette distinction. Un symbole d'autant plus parlant à l'heure où la NBA revendique, notamment à travers ce NBA Paris Game, l'internationalisation de sa ligue.
Fils d'immigrés nigérians installés dans la banlieue d'Athènes au milieu des années 1980, le "Greek Freak" (2 m 35 d'envergure et des mains de 27 cm de long) est devenu l'une des vitrines du basket mondial. Et, à l'occasion de cette délocalisation parisienne, il constitue un véritable cadeau pour tous les fans européens. Car si la NBA avait pris l'habitude d'organiser, chaque année depuis 2011, des rencontres de saison régulière à Londres, jamais un MVP en titre n'y avait pris part.
• Nicolas Batum, le local de l'étape
Autre présence à forte teneur symbolique : celle de Nicolas Batum, du côté des Charlotte Hornets. Son ex-coéquipier Tony Parker ayant officialisé sa retraite en juin dernier, l'ailier normand sera le seul joueur français à évoluer sur le parquet, vendredi soir. Un rendez-vous forcément chargé en émotion pour ce pilier de la NBA, qui évolue outre-Atlantique depuis 2008.
Antetokoúnmpo ne se faisait d'ailleurs pas trop d'illusions, en entretien pour le journal L'Équipe, il y a quelques semaines. "Il y aura Nicolas Batum en face, alors si le public choisit de le soutenir plutôt que moi, ce sera de bonne guerre et je serai heureux pour lui (rires)", s'amusait-il alors. Cette parenthèse francilienne pourrait en tout cas faire du bien à "Batman", qui vit une saison plus que contrastée avec les Hornets. Blessé à deux reprises depuis le début de l'exercice, il peine à retrouver le niveau de jeu qui en avait fait un indéboulonnable du 5 majeur de sa franchise.
• Bismack Biyombo, l'ambassadeur du continent africain