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Côte d'Ivoire et Burkina scellent la détente de leurs relations

En visite en Côte d'Ivoire, le président burkinabè et facilitateur dans la crise ivoirienne, Blaise Compaoré, a tenté de faire taire les rumeurs faisant état d'un énième report de la présidentielle ivoirienne, prévue le 29 novembre.

Pour la première fois depuis le déclenchement de la rébellion des Forces nouvelles (FN) en 2002, le président burkinabè, Blaise Compaoré, effectue une visite officielle en Côte d’Ivoire. En 2008, son homologue ivoirien, Laurent Gbagbo, s’était rendu au Burkina Faso, en signe de reconnaissance au travail apporté par Blaise Compaoré dans la résolution de la crise ivoirienne.


Les deux présidents avaient alors signé un traité d’amitié et de coopération mettant fin aux tensions entre les deux pays. Au plus fort de la crise politique en Côte d’Ivoire, le Burkina Faso était soupçonné de servir de base arrière aux rebelles.


Après une visite à la capitale politique Yamoussoukro, Blaise Compaoré s’est rendu à Mama, le village natal du président Gbagbo où il a été accueilli triomphalement. Le numéro un burkinabè, qui s’est vu offrir, l’écharpe et le chapeau de chef de village, a profité de sa visite pour prodiguer quelques conseils en vue de la présidentielle, témoigne Norbert Navarro, correspondant de FRANCE 24 en Côte d’Ivoire. "Ce qui est important, c’est que nous allons avancez sûrement vers l’objectif qui est le scrutin présidentiel", a-t-il déclaré.


Cette visite coïncide avec des rumeurs faisant état d’un énième report de l’élection présidentielle ivoirienne prévue le 29 novembre. La commission électorale a en effet confirmé, mardi, qu'elle laissait passer la date limite du 15 septembre, à laquelle auraient dû être publiées des listes électorales préliminaires en vue du scrutin.