
Dans la presse, ce mercredi 5 juin, les deux ans de l’embargo imposé par l’Arabie saoudite, le Bahreïn et les Émirats arabes unis au Qatar. Les permis accordés par l’Administration Trump pour le transfert de technologie nucléaire vers l’Arabie saoudite. La journée mondiale de l’environnement. Et du sport.
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Dans la presse, ce matin, les deux ans de l’embargo imposé par l’Arabie saoudite, le Bahreïn et les Emirats arabes unis au Qatar, leur voisin du Golfe.
Deux ans après la décision de Riyad de punir Doha pour son soutien présumé au mouvements terroristes et à l’Iran – des allégations récusées par le Qatar -, le journal panarabe de Londres Al Araby Al Jadeed, assure que cet embargo «n'a pas eu d'impact sur le Qatar sur les plans économique et politique, ni même dans la préparation de la Coupe du monde de football de 2022». «Après deux ans de blocus, le Qatar résiste»: le journal français La Croix raconte notamment comment l’émirat, confronté à la difficulté de s’approvisionner en lait, s’est lancé dans la production laitière, avec l’objectif de devenir auto-suffisant, «à grand renfort d’investissements, jamais impossibles au pays du revenu par tête d’habitant le plus élevé de la planète». Le quotidien français relève aussi que l’isolement du Qatar a eu «le mérite» de le contraindre à améliorer les conditions de travail des centaines de milliers d’ouvriers venus d’Inde ou des Philippines qui construisent notamment les stades de la Coupe du monde de football 2022 - une amélioration liée à la volonté de l’émirat de ne pas s’aliéner trop de partenaires, selon La Croix, qui note toutefois que la mise au ban du Qatar «fragilise une région à la stabilité déjà précaire».
C’est dans ce contexte tendu que l’Administration Trump a accordé sept permis de transfert de technologie nucléaire à l’Arabie saoudite, a annoncé hier le Département américain de l’Energie, invité à répondre aux questions répétées des sénateurs américains sur le sujet. D’après The Guardian, ces permis d’exportations de technologie nucléaire font partie d’autorisations accordées pour le transfert de savoir-faire mais pas d’équipements nucléaires américains et les opposants de l’Administration Trump la soupçonnent d’utiliser, en réalité, ces autorisations pour contourner les restrictions sur les ventes nucléaires américaines, qui prévoient que les acheteurs s’engagent à ne pas enrichir l’uranium ni à retraiter le plutonium, qui peuvent être utilisés pour la fabrication d’armes. Le Département américain de l’Energie a aussi précisé que l’un de ces permis avait été approuvé le 18 octobre dernier, soit 16 jours après l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi au consulat d’Istanbul – pour lequel Donald Trump, on le sait, a exonéré l’Arabie saoudite de toute responsabilité, contrairement à ses services de renseignement. Ce qui a conduit le sénateur démocrate Tim Kaine à déclarer qu’il «s’interrogeait sérieusement sur le fait que les décisions de transferts nucléaires» pouvaient être «davantage liées aux liens financiers de la famille Trump (avec Riyad) qu’aux intérêts du peuple américain».
En cette journée mondiale de l’Environnement, The Guardian, toujours, s’est penché sur le phénomène «anti-avion», qui consiste à refuser de prendre l’avion, pour préserver l’environnement. D’après le quotidien britannique, cette tendance serait particulièrement suivie en Suède, la patrie de la jeune militante écologiste Greta Thunberg, qui a visiblement fait pas mal d’émules, puisque les chemins de fer suédois annoncent une hausse de leur fréquentation de 8% cette année, en raison des préoccupations environnementales. Les pays d’Europe du nord sont décidément en pointe sur les questions écologiques. The Independent rapporte que la Finlande s’est engagée, elle, à parvenir à un bilan carbone neutre en 2035 - à parvenir, à cette date, un équilibre entre ses émissions de carbone et les projets pour compenser ces émissions.
Un environnement sain et des corps sains… Un mot de sport, pour terminer, de tennis, plus précisément, et de la rencontre-choc annoncée pour ce vendredi à Roland-Garros, où la demi-finale va opposer l’Espagnol Rafael Nadal et le Suisse Roger Federer. L’Equipe note que c’est leur première rencontre à Roland-Garros depuis huit ans et que Rafael Nadal s’est toujours imposé dans leurs cinq matches précédents. «Vendredi saints», s’emballe le journal sportif. Et puis ce vendredi, c’est aussi le lancement de la Coupe du monde en foot en France. L’occasion de saluer la fille de Bob Marley. D’après la chaîne de télévision américaine ESPN, Cedella Marley a donné un sacré coup de mains à l’équipe de Jamaïque, qui n’aurait pas eu les moyens de participer à la compétition sans son appui financier. Les «reggae girls» ont rendez-vous dimanche avec les «samba queens», l’équipe du Brésil. Une autre belle affiche.
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