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Sylvestre Ilunga Ilunkamba nommé Premier ministre de la RD Congo

Le nouveau président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a nommé lundi un Premier ministre près de quatre mois après son investiture, Sylvestre Ilunga Ilukamba.

Sylvestre Ilunga Ilunkamba a été nommé, lundi 20 mai, Premier ministre de la République démocratique du Congo par le nouveau chef de l'État Félix Tshisekedi.

Devant la presse, le nouveau Premier ministre a remercié le chef de l'État et son prédécesseur Joseph Kabila, "qui m'a proposé comme Premier ministre en m'assurant de sa confiance". "Je considère ma nomination comme une lourde responsabilité en ce moment crucial de l'Histoire de notre pays", a-t-il ajouté.

Un routier de la politique

#RDC Le Dr Sylvestre ILUNGA ILUNKAMBA, est nommé Premier Ministre par ord. n 19/056. Cet ancien Directeur Général de la Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC SA) va être à la tête du nouveau Gouvernement dont la structure est en cours d’élaboration. pic.twitter.com/rPZgAkWrVa

  Présidence RDC ???????? (@Presidence_RDC) 20 mai 2019

Actuel directeur général de la Société nationale des chemins de fer (SNCC), Sylvestre Ilunga Ilukamba a été nommé en vertu de l'accord politique entre Félix Tshisekedi et son prédécesseur, Joseph Kabila, a indiqué le porte-parole du président, Kasongo Mwema Yamba Yamba. Il a commencé sa carrière à l'époque de l'ex-dictateur Mobutu Sese Seko (1965-1997).

Ce vieux routier de la politique doit faire le trait d'union entre Félix Tshisekedi, proclamé vainqueur de l'élection présidentielle, et Joseph Kabila, qui conserve tous les autres leviers du pouvoir, à commencer par une large majorité au Parlement. Sylvestre Ilunga Ilunkamba doit maintenant former un gouvernement où les partisans de Joseph Kabila devraient être majoritaires, puis solliciter la confiance de l'Assemblée nationale.

L'actuel Premier ministre de la République démocratique du Congo, Bruno Tshibala, avait indiqué lundi qu'il avait présenté sa démission au président Félix Tshisekedi, ouvrant la voie à la nomination de son successeur attendue depuis près de quatre mois.

Avec AFP