
Vingt-sept Gardiens de la révolution ont péri dans un attentat-suicide perpétré, mercredi, dans le sud-est de l'Iran. Corps d'élite de l'armée, ils sont un pilier de la République islamique.
Vingt-sept Gardiens de la révolutioes ont été tués, mercredi 13 février, dans un attentat-suicide, dans le sud-est de l’Iran, contre un bus transportant des Gardiens de la révolution, a indiqué dans un communiqué cette armée d'élite de la République islamique.
Plusieurs autres membres des gardiens de la Révolution, corps placé sous le contrôle direct du Guide suprême et l’un des piliers de la théocratie iranienne, ont également été blessés dans l'attentat, précise l'agence officielle Fars. L'attaque a été revendiquée par le groupe séparatiste sunnite Jaish al-Adl.
L'explosion a été si violente que l'autocar a été réduit àun tas de métal tordu, d'après une photo publiée par l'agence Fars.
Une voiture bourrée d'explosifs a explosé près du bus transportant une unité des forces terrestres des Gardiens", ajoute le communiqué.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi, a promis que ce nouvel attentat ne resterait pas impuni. "L'armée et les services de renseignement vengeront le sang versé par les martyrs", a-t-il déclaré.
L'attaque a été perpétrée sur la route entre les localités de Khash et Zahedan dans la province du Sistan-Balouchistan, dans une région proche de la frontière du Pakistan, a précisé IRNA, en citant une "source informée" non identifiée.
Ces derniers mois, les forces de sécurité iraniennes et les Gardiens de la révolution ont été la cible de plusieurs attaques dans cette même province, qui est régulièrement le théâtre d'accrochages meurtriers entre les forces de l'ordre et des séparatistes baloutches ou des groupes jihadistes que Téhéran accuse Islamabad et Riyad de soutenir.
Le dernier attentat particulièrement meurtrier en Iran remonte au 22 septembre 2018 : 24 personnes avaient été tuées par un commando de cinq assaillants qui avaient ouvert le feu à l'arme automatique sur un défilé militaire à Ahvaz, capitale de la province iranienne du Khouzestan. L'attentat avait été revendiqué par l'organisation État islamique et un groupe séparatiste arabe, au nom de la "Résistance nationale d'Ahvaz".
Avec AFP et Reuters