
Laurent Gbagbo a été acquitté, mardi, de crimes contre l'humanité par la CPI. À moins de deux ans de la présidentielle, cette décision aura des conséquences sur l'échiquier politique en Côte d'Ivoire, explique notre correspondant à Abidjan.
"À moins de deux ans de la, présidentielle, la question du retour de Gbagbo est sur toutes les lèvres", affirme Thaïs Brouck, correspondant de France 24 à Abidjan, après l'acquitement par la Cour pénale internationale de l'ancien président ivoirien mardi 15 janvier.
Le parti qu’il a fondé, le Front populaire ivoirien, est déchiré depuis cinq ans, mais l’un de ses dirigeants a estimé que " les conditions étaient désormais réunies pour l’unité et la reconquête du pouvoir en 2020". D’autant que la coalition au pouvoir depuis 2011 a volé en éclats.
"Le dernier obstacle pour un retour de Gbagbo est sa condamnation de 20 ans de prison par contumace pour le braquage de la Banque centrale des États d'Afrique de l'Ouest (BECEAO) ", relève notre journaliste. Une condamnation qui pourrait faire passer l'ancien président par la case prison.