Dans la presse, ce mardi 27 novembre, la controverse lancée par un scientifique chinois, qui a affirmé lundi, sur les réseaux sociaux, avoir fait naître les premiers bébés génétiquement modifiés.

D’après The China Daily, He Jankui, un chercheur en biologie de l’université de Shenzen, a annoncé la naissance, il y a quelques semaines de jumelles, Lulu et Nana, dont l’ADN aurait été modifié pour les immuniser contre le virus du sida. Cette déclaration va déclencher l’ouverture d’une enquête des autorités chinoises, selon le journal, qui affirme que celles-ci n’ont pas autorisé cette recherche. The China Daily assure aussi que He Jankui n’a pas été entendu depuis la diffusion de sa vidéo et qu’il se trouve "probablement" actuellement à Hong Kong, où se réunissent à partir d’aujourd’hui des experts mondiaux du génome. Le site américain The Atlantic parle d’une expérience "controversée", y compris au sein de la communauté scientifique, qui suscite "la peur de voir naître des bébés sur-mesure" et d’une "altération de l’espèce humaine". Un enjeu évoqué aussi en France par La Croix, qui souligne la dimension mondiale de la recherche génétique, dont l’intérêt thérapeutique peut entrer en conflit avec l’éthique. Le journal chrétien demande de toute "urgence" une régulation, à ce que soient posés rapidement "les fondements d’une éthique commune".

À noter, également, l’interview accordée par Donald Trump au Wall Street Journal, où il évoque notamment le différend commercial entre les États-Unis et la Chine. Dans cet entretien, le président américain assure qu’il prévoit toujours de relever les droits de douane sur 176   milliards d'euros de produits importés de Chine aux États-Unis, pour les porter à 25   % contre 10   % aujourd'hui, en jugeant "hautement improbable" qu'il puisse répondre positivement à la demande chinoise de reporter cette mesure. Une fermeté affichée à laquelle The China Daily réplique en assurant que "le conflit sino-américain peut être résolu", et que ni la Chine, ni les États-Unis n’ont "rien à gagner" dans une éventuelle escalade. "Les alternatives pour les deux pays sont graves", menace le journal, en évoquant une possible "poursuite de l’escalade de la guerre commerciale, une guerre froide" et même, "une guerre chaude".

Donald Trump est aussi mis en cause aux États-Unis pour sa politique migratoire, notamment avec le Mexique. Les images d’agents de la police aux frontières lançant des gaz lacrymogènes contre des migrants, diffusées dimanche, soulèvent l’indignation de plusieurs personnalités de la culture et du divertissement, selon E!online, qui cite notamment les noms de l’actrice d’origine mexicaine Eva Longoria et du chanteur John Legend. Dans les rangs conservateurs, le son de cloche est sensiblement différent. "Le chaos à la frontière est le signe d’une époque hors-la-loi", fustige The Washington Times. "Le temps du fair-play, attends ton tour, respecte les règles, travaille dur et récoltes-en les fruits est révolu", "ce qui a remplacé tout cela   ? Des tas de corps qui s’élancent vers la frontière américaine pour demander, ou plutôt supplier, qu’on les laisse entrer", critique le journal, vent debout contre les "politiciens de gauche" avides de sensationnalisme et prêts à tout pour engranger "un maximum de points contre l’administration Trump".

On ne se quitte pas là-dessus. A la revue de presse, nous sommes aussi à la pointe de l’esthétique, aussi je vous propose de jeter un cil au Guardian, qui fait état de la toute dernière tendance, chez les stars, pour rester belles et jeunes   : l’injection de sérum à base de peau de prépuce de nouveaux-nés circoncis, une tendance à laquelle aurait notamment cédé l’actrice britannique Kate Beckinsale. "L’industrie cosmétique, anti-vieillissement va-t-elle trop loin   ?", s’interroge le journal.

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