!["Une offensive américaine contre les entreprises françaises" "Une offensive américaine contre les entreprises françaises"](/data/posts/2022/07/23/1658601787_Une-offensive-americaine-contre-les-entreprises-francaises.jpg)
Dans la presse, mercredi 14 novembre, la motion de censure déposée par l'opposition tchèque contre le Premier ministre Andrej Babis, la motion de défiance des députés sri-lankais contre le chef du gouvernement que le président cherche à leur imposer, les entreprises français visées par une offensive américaine, et une polémique… hors normes.
Dans la presse, ce matin, la motion de censure déposée mardi par l'opposition tchèque contre le Premier ministre, Andrej Babis, actuellement mis en examen pour détournement de fonds européens.
"L’affaire du Nid de cigognes est de retour", annonce le journal tchèque DNES, qui précise que six partis d’opposition sont à l’origine de cette motion de censure, après les révélations rocambolesques du propre fils d’Andrej Babis, Andrej Babis Jr.. Ce dernier a été filmé en caméra caché en Suisse par des journalistes tchèques, auxquels il a assuré, à son insu donc, avoir été conduit "contre sa volonté" en Crimée l’année dernière, par des collaborateurs de son père, pour rester à l'écart de l'enquête sur l'abus présumé de subventions européennes en 2007-2008, lors de la construction d’un complexe hôtelier de luxe, le fameux "Nid de cigogne", près de Prague. Des allégations démenties par Andrej Babis père, selon le journal. "Scandale autour du fils Babis", titre de son côté Lidové Noviny, qui montre Babis père à Palerme, en Italie, où il assistait, mardi, à la conférence internationale sur la Libye. "Filmer en secret un homme psychiquement malade est répugnant et dégoûtant", a accusé quant à lui le Premier ministre tchèque, affirmant que cette campagne avait pour but de le "détruire".
Crise politique également au Sri Lanka, où la Cour suprême a annulé mardi la dissolution du Parlement. Cette décision fait la une du Daily Mirror, qui précise que les juges sri-lankais estiment que cette dissolution est anticonstitutionnelle, leur décision étant présentée comme un camouflet pour le président Maithripala Sirisena. Ce dernier a dissous le Parlement, vendredi dernier, pour tenter d'imposer son candidat comme nouveau chef du gouvernement, et organiser des élections anticipées. D’après nos confrères de RFI, le chef de l’État serait confronté à un "casse-tête", puisqu'il ne dispose pas de majorité à l'Assemblée et se trouve donc dans l’impossibilité d’imposer son candidat, Mahinda Rajapakse, comme chef de gouvernement. Rajapakse est un candidat "controversé", souligne la radio française internationale, qui rappelle que cet ex-président est soupçonné d’avoir fait prospérer la corruption et accumulé les dettes, notamment en signant des accords avec la Chine pour la construction d’infrastructures. Les parlementaires sri-lankais viennent d’adopter ce matin-même une motion de défiance contre lui.
En France, une note de la DGSI, les services de contre-espionnage, mettrait en garde contre une offensive américaine contre les entreprises françaises. Alors que Donald Trump vient de s’en prendre tous azimuts à Emmanuel Macron sur Twitter, Le Figaro fait état d’une note datant du 12 avril dernier et remise au président français qui alerterait sur une stratégie visant à "favoriser les entreprises américaines aux dépens de leurs concurrents étrangers". Une stratégie "déployée par des entités tant publiques que privées – administrations, entreprises, cabinets d'avocats et de conseil", qui œuvreraient "de concert" et déploieraient "un arsenal de dispositifs et mesures économiques et juridiques" . Première ciblée par cette offensive, l’industrie aéronautique, ciblée "par le biais de contentieux juridiques, de tentatives de captation d'informations et d'ingérence économique", selon la DGSI, qui évoque aussi les entreprises de la recherche et de l'innovation françaises, qui se verraient proposer "des financements pour des programmes ou des projets de développement à l'international", dont la vraie finalité serait de les dépecer. La conclusion de ce rapport ne serait pas très encourageante, d’après Le Figaro : les PME françaises étant jugées "pas assez armées" et les grands groupes français "également vulnérables", ce qui les conduirait à privilégier "des stratégies de repli et d'évitement pour ne pas s'exposer".
En Australie, une controverse d’un tout autre genre vient d’éclater. Elle porte sur la façon de préparer les hot dogs. La polémique est telle que même la télé néo-zélandaise NZTV en fait état. Figurez-vous qu’une enseigne de bricolage a mis hors d’eux les Australiens, pour avoir proposé que les petits vendeurs de hot dogs postés devant ses établissements mettent d’abord les oignons avant la saucisse, pour éviter que lesdits oignons ne s’échappent des sandwiches, au risque de faire glisser les clients entrant ou sortant de ses magasins. C’est peut être un détail pour vous, mais pour les Australiens, visiblement, ça veut dire beaucoup, puisque cette recommandation a provoqué une avalanche de réactions outrées sur Internet, la plupart d’entre elles défendant l’idée que l’Australie est un pays libre tout de même ! La controverse est telle, qu’elle a même donné lieu à une question au Premier ministre australien, sommé de donner son avis sur la façon idéale de composer les hot dogs, selon lui, lors d’une conférence de presse.
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