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Nucléaire coréen : Pyongyang sur le point d'autoriser des inspecteurs internationaux sur son site démantelé

Kim Jong-un serait prêt à autoriser des inspecteurs internationaux à visiter le site d'essais nucléaires démantelé par Pyongyang, a annoncé Mike Pompeo lundi, à la suite d’une rencontre avec le leader nord-coréen.

La décision pourrait être historique, à condition qu’elle soit suivie d’effets. Le leader nord-coréan Kim Jong-un se serait dit prêt à autoriser des inspecteurs internationaux à visiter le site de tests nucléaires de Punggye-ri, a affirmé Mike Pompeo lundi 8 octobre.

Le chef de la diplomatie américaine avait rencontré Kim Jong-un plus tôt. Cette entrevue aurait produit, selon lui, des "progrès significatifs" sur la dénucléarisation.

.@SecPompeo had a good meeting with Chairman Kim today in Pyongyang. Progress made on Singapore Summit Agreements! I look forward to seeing Chairman Kim again, in the near future. pic.twitter.com/bUa2pkq80s

  Donald J. Trump (@realDonaldTrump) October 7, 2018

Pyongyang a démantelé en mai le site souterrain de Punggye-ri, théâtre de ses six tests nucléaires, mais n'en a pour l'heure pas permis l'accès à des observateurs internationaux afin qu'ils vérifient qu'il a effectivement été rendu inopérant.

Le site comprenait plusieurs tunnels creusés sous une montagne granitique de 2 000 m d'altitude dans le Hamqyong du Nord, province du nord-est frontalière de la Chine. Selon Mike Pompeo, les inspecteurs pourront le visiter dès que les deux parties se seront accordées sur les questions "logistiques".

Le chef de la diplomatie américaine n'a cependant rien dit sur ce que pourraient être d'éventuelles "mesures correspondantes" américaines. La dénucléarisation de la Corée du Nord est un "processus long", a-t-il déclaré, ajoutant que "des progrès significatifs [avaient été faits]".

Lors d'une précédente visite en Corée du Nord, en juillet, Mike Pompeo avait déjà fait état de "progrès". Ce qui n'avait pas empêché Pyongyang de condamner quelques heures après son départ les "méthodes de gangster" des Américains accusés d'exiger son désarmement unilatéral sans faire de concession.

Avec AFP