
Si vous aviez prévu de commander des sushis ce soir pour bien commencer le week-end, ces images vont peut-être vous faire y repenser à deux fois.
Dimanche 11 février, un utilisateur japonais de Twitter a posté la vidéo d'un sushi visiblement déterminé à continuer de vivre sa vie un peu plus longtemps que prévu.
La palourde crue, tranquillement posée sur une boule de riz blanc, commence par faire quelques mouvements. Puis, sollicitée par une baguette, elle s'étend carrément de tout son long, un peu comme si elle tentait de s'échapper de l'assiette. Creepy à souhait.
スシローの悲劇 pic.twitter.com/DDLhXuuP0l
— ブッチー (@shoumizo3446) 11 février 2018
Sans tarder, les internautes ont réagi à cette vidéo, oscillant entre pur dégoût et réelle peur. Oui, nous aussi nous avons eu immédiatement en tête la scène du film "Alien", dans laquelle l'extraterrestre se fraie un chemin parmis les intestins de Kane, pour ressortir par son ventre.
— . (@Faris_Izz) 15 février 2018
After eating this... pic.twitter.com/sEh4djByBn
— Hil (@hilhusaini) 15 février 2018
— Bella (@_cerebellam) 15 février 2018
Mais comment se fait-il que cette petite palourde soit arrivée dans cette assiette encore en pleine possession de ses moyens ? Nos collègues de Mashable ont posé la question à Callum Roberts, un biologiste marin, qui a expliqué : "Les palourdes ont un système nerveux très simple. Au lieu d'avoir un cerveau, elles ont trois paires de ganglions dans leur corps qui coordonnent leurs mouvements. Dans le cas de ce mollusque, certains ganglions sont intacts et fonctionnels." Miam.
Soyez rassurés, le mollusque ne ressent pas ou peu la douleur : en effet, n'ayant pas de système nerveux central, il ne perçoit pas cette sensation comme les vertébrés le pourraient, explique cet article de Slate. La palourde est donc plus ou moins vivante, et son système nerveux essaie de le faire comprendre au client du restaurant. Un peu comme une huître, finalement, que l'on avale également sans tuer au préalable. Pas si répugnant, mais tout de même assez impressionnant.
– Retrouvez l'article d'Isobel Hamilton sur Mashable.
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