Avec le lancement réussi de sa fusée Falcon Heavy, l'Américain Elon Musk s'est offert une belle page de pub. La fusée transportait en effet une voiture décapotable Tesla. De quoi relancer, au-delà du succès de l'entreprise, la polémique, car près de 130 millions de débris spatiaux gravitent déjà autour de la Terre. Filets, harpons, aimants géants ou laser : pour nettoyer cette poubelle intergalactique, les agences spatiales fourmillent d'idées.
Également au programme de cette émission : le scandale de l'"obsolescence programmée". Depuis plusieurs semaines, plusieurs géants de la high-tech dont Apple, Samsung ou Epson ont été épinglés pour ce motif. En France, c'est un délit, que la loi définit comme "l'ensemble des techniques visant à réduire délibérément la durée de vie d'un produit, pour en augmenter le taux de remplacement". Sous pression, certains fabricants se positionnent pour proposer des technologies plus durables. Démonstration avec Kataposte, une enceinte à monter et démonter.
Enfin, "l'open hardware" a le vent en poupe. Exemple avec un prototype d'imprimante crée par Paul Morin, un jeune Français diplômé de l'École nationale supérieure de création industrielle (ENSCI). Il a imaginé Impro, une machine qui reste sous le contrôle de son utilisateur. Chaque pièce est identifiable, accessible et remplaçable.