![Une explosion à l'origine de la disparition du sous-marin argentin Une explosion à l'origine de la disparition du sous-marin argentin](/data/posts/2022/07/22/1658523581_Une-explosion-a-l-origine-de-la-disparition-du-sous-marin-argentin.jpg)
Un rapport officiel de la Marine argentine reprend la thèse d'une explosion qui serait à l'origine de la disparition du San Juan, le sous-marin argentin disparu depuis le 15 novembre avec 44 personnes à son bord.
Selon un rapport officiel communiqué jeudi 23 novembre, c'est sans doute une explosion qui a causé la perte du sous-marin militaire argentin San Juan avec 44 sous-mariniers à bord, le 15 novembre.
Le porte-parole de la Marine, Enrique Balbi, a déclaré lors d’une conférence de presse à Bueno Aires que les analyses réalisées en Autriche de "l'anomalie hydro-acoustique" enregistrée ont conclu à "un évènement anormal, court, violent, pas d'origine nucléaire, correspondant à une explosion".
Cette nouvelle a semé le désespoir parmi les familles des sous-mariniers du San Juan. "Ils ne nous disent pas qu'ils sont morts mais qu'ils sont à 3.000 mètres de fond", a témoigné, en colère, Itati Leguizamon, l'épouse d'un marin, devant la base navale.
Le journal argentin La Nacion a avancé la thèse d'une explosion, "conséquence d'un court-circuit dans le bloc de 960 batteries qui alimente en énergie" le submersible, un TR-1700 à propulsion diesel et électrique de fabrication allemande. Cela expliquerait l'absence de communications et le fait que le submersible n'a pas eu le temps d'activer sa balise de détresse.
"Un grave problème avec une batterie peut générer de l'hydrogène, qui au-delà d'un certain pourcentage, est explosif. Si une explosion s'est produite, eh bien, tout est perdu", a expliqué à l’AFP un ancien commandant de sous-marin.
Jeudi, les autorités argentines, les navires et les avions étrangers mobilisés tentaient toujours de localiser le sous-marin dans l'Atlantique sud. La zone de recherche a été considérablement réduite dans une zone où la profondeur va de 200 à 350 mètres, sur la plate-forme continentale, à la limite d'une faille qui dévale vers les profondeurs de l'océan.
Avec AFP