Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, en visite officielle en France où il doit rencontrer Emmanuel Macron, a accordé un entretien à France 24 lundi. Il revient notamment sur la lutte contre le terrorisme et la sécurisation des frontières, sur les droits de l’Homme dans son pays, qui sont pointés du doigt par plusieurs ONG, et sur la situation politique en Libye.
"Il y a des pays qui soutiennent le terrorisme par le financement, l’armement, la formation, le soutien moral, médiatique et politique", affirme le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi sur France 24, dans une allusion à peine voilée au Qatar– même s'il refuse "de désigner des pays spécifiques". "Ces pays doivent arrêter tout cela, pour la stabilité du monde entier".
Concernant la situation des droits de l'Homme en Égypte, Al-Sissi affirme : "Il n’y a pas de prisonnier politique en Égypte, les procédures des procès sont très équitables".
Plusieurs ONG, dont Human Rights Watch, Amnesty International, la FIDH et Reporters sans frontières, ont pourtant souligné que l'Égypte connaît "la pire crise des droits humains depuis des décennies".