
En 2020, à Tokyo, le surf va entrer aux JO. La surfeuse française Maud Le Car espère bien faire partie de l’aventure. Elle s’est confiée à France 24 sur sa détermination, sa vie dans l’océan, qu’elle allie à son autre passion... la peinture.
"Même si la route paraît longue, ceux qui sont déterminés n’abandonnent jamais". Du haut de ses 25 ans, Maud Le Car est déjà une sportive aguerrie. La surfeuse française, originaire de l’île de Saint-Martin, dans les Antilles, évolue actuellement sur le circuit QS, antichambre de l’élite, qu’elle espère rejoindre au plus vite.
"Dans le surf, ceux qui sont déterminés n’abandonnent jamais"
En pleine progression, elle multiplie les compétitions aux quatre coins du monde, pour "performer et pouvoir ‘lâcher‘ [son] surf’. La jeune femme a également en ligne de mire les Jeux olympiques 2020, à Tokyo, où le surf fera pour la première fois son apparition. "Un énorme tremplin, quelque chose d’énorme pour le surf !", s’enthousiasme-t-elle.
Et quand elle ne voyage pas, Maud Le Car, qui vit et s’entraîne dans le Sud-Ouest de la France, s’adonne à son autre passion, le dessin. Outre les toiles classiques, elle utilise aussi comme support…des planches de surf, qu’elle personnalise. Et afin d’allier l’utile à l’agréable, elle a lancé avec son sponsor une opération pour récolter des fonds, en vendant l’une des planches qu’elle a dessinée et aider l’association "Project rescue ocean", qui protège l’environnement et en particulier les océans. Logique pour celle qui "passe [ses] journées à profiter des vagues".