![Google aurait trouvé des preuves de l'ingérence russe durant l'élection présidentielle américaine Google aurait trouvé des preuves de l'ingérence russe durant l'élection présidentielle américaine](/data/posts/2022/07/22/1658514361_Google-aurait-trouve-des-preuves-de-l-ingerence-russe-durant-l-election-presidentielle-americaine.jpg)
Après Twitter et Facebook, le Washington Post affirme que Google a aussi été l'objet de campagnes de publicités visant à influencer l'élection présidentielle américaine.
Dans une enquête publiée ce lundi 9 octobre, le Washington Post affirme que Google a trouvé des preuves que des entreprises russes ont acheté des publicités sur YouTube, Google Search, Gmail et DoubleClick (la régie publicitaire de Google), afin d'influencer les résultats de l'élection présidentielle de 2016.
À la fin du mois de septembre dernier, Facebook acceptait finalement de révéler au Congrès américain le contenu des publicités achetées sur Facebook par des entreprises russes, durant la dernière élection présidentielle.
Le Sénat soupçonne ainsi le Kremlin – sous couvert de ces entreprises créées en guide de couverture – d’avoir eu un rôle d’influence durant l’élection. Quelques 3 000 faux comptes créés de toutes pièces sur le réseau social auraient ainsi acheté des espaces publicitaires destinés à influencer les électeurs américains. Twitter fait également face à un problème similaire puisque, comme le souligne le New York Times, plusieurs centaines de comptes robots affiliés au Kremlin auraient cherché à peser dans les débats en ligne durant l’élection.
Google réalise actuellement une enquête sur pas moins de 100 000 dollars d’investissement publicitaire
Et désormais, c’est tout l’écosystème des sites affiliés à Google qui est menacé. Selon les informations obtenues par le Washington Post, grâce à des sources internes à l’entreprise, Google réalise actuellement une enquête sur pas moins de 100 000 dollars d’investissement publicitaire. La question, pour la firme de Mountain View, est de savoir si ces publicités tendancieuses ont été achetées par des trolls ou, indirectement, par le Kremlin.
Selon le Washington Post, la découverte de Google est particulièrement problématique parce qu'elle n'émanerait pas de la même "ferme à clics" qui a acheté la majorité des publicités sur Facebook durant la campagne. Si le premier vendeur d'espace publicitaire sur Internet est faillible – alors que Google s'était toujours défendu d'avoir été la cible de ces publicités à but très politique –, c'est que toute les entreprises tech de la Silicon Valley sont susceptibles de subir ce type de tentative de désinformation.
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