
L'Espagne a ordonné lundi à l'ambassadeur de Corée du Nord de quitter le pays avant la fin du mois de septembre en raison du refus de Pyongyang de mettre fin à son programme nucléaire.
Pyongyang est persona non grata en Espagne. Le ministère espagnol des Affaires étrangères a annoncé lundi 18 septembre avoir demandé à l'ambassadeur de Corée du Nord de quitter l'Espagne avant la fin du mois de septembre en raison du refus de Pyongyang de mettre fin à son programme nucléaire.
"Aujourd'hui, l'ambassadeur nord-coréen a été convoqué et s'est vu notifier la décision qu'il devait se considérer comme persona non grata et devait de fait cesser de travailler et quitter le pays avant le 30 septembre", indique un communiqué du ministère.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a imposé de nouvelles sanctions au régime de Pyongyang après le sixième essai nucléaire souterrain auquel il a procédé en septembre. Il s'agissait du plus puissant test mené par la Corée du Nord.
La Corée du Nord au menu du Conseil de sécurité de l'ONU
Les États-Unis ont appelé leurs partenaires à rompre leurs relations diplomatiques et financières avec le régime communiste. Un parlementaire américain a demandé lundi que la Corée du Nord soit exclue de l'ONU.
L'été a vu Pyongyang procéder à son sixième essai nucléaire et à plusieurs tirs de missiles intercontinentaux. Le dernier tir a eu lieu vendredi, le missile passant au-dessus du Japon.
Le 8 septembre, le Mexique avait déjà lui aussi déclaré "persona non grata" l'ambassadeur de Corée du Nord, en lui donnant 72 heures pour quitter le pays.
Les ministres des Affaires étrangères des pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU se réuniront jeudi pour discuter de la prolifération des armes de destruction massive et de la menace nucléaire que représente la Corée du Nord, un des sujets dominants de l'Assemblée générale des Nations unies qui se tient cette semaine à New York.
Avec AFP et Reuters