
Vincent Delhomel, ancien secrétaire général de l'association de victimes de l'attentat commis sur la Promenade des Anglais, sera jugé à Nice ce vendredi 1er septembre pour escroquerie et abus de confiance au détriment de cette structure.
C’est un procès que les victimes des attentats de Nice et leurs proches attendent de pied ferme. Et pour cause. Vincent Delhomel, ex-secrétaire général et porte-parole de l'association "Promenade des Anges", sera jugé à Nice ce vendredi 1er septembre pour abus de confiance et escroquerie au détriment de cette structure réunissant les victimes de l'attentat commis sur la Promenade des Anglais.
Vincent Delhomel est suspecté d'avoir détourné la recette de la vente caritative de petits bracelets réalisée lors d'un marathon (soit 7 300 euros), et d'avoir présenté des remboursements de frais indus, pour moins de 2 000 euros, montants qu'il a remboursés.
Mercredi 19 juillet, lors d'une audience de renvoi, le tribunal a précisé qu'il y avait d'autres sommes litigieuses et qu'il souhaitait que Vincent Delhomel soit jugé "rapidement compte tenu du caractère sensible (de l'affaire) dans cette ville", sans autre renvoi possible au-delà du 1er septembre.
Placé sous contrôle judiciaire depuis le 20 avril, l'ancien porte-parole avait démissionné de l'association en février lors de la découverte de ces faits supposés. Aucune résolution à l'amiable n'a été possible, selon la présidente de l'association Émilie Petitjean, qui l'accuse d'être "un escroc".
Avec AFP