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Macron demande à Erdogan la "libération rapide" du journaliste Loup Bureau

Le président français et son homologue turc se sont de nouveau entretenus, dimanche, au sujet du journaliste Loup Bureau incarcéré en Turquie depuis un mois, car soupçonné de liens avec une organisation terroriste par les autorités turques.

Emmanuel Macron hausse le ton contre la Turquie. Le sort du journaliste français Loup Bureau, détenu depuis fin juillet en Turquie, a ainsi fait l'objet d'un nouvel entretien téléphonique, dimanche 27 août, entre le président français et le président turc Recep Tayyip Erdogan.

Moins de 15 jours après un premier échange, Emmanuel Macron a demandé à son homologue turc "au-delà de l'amélioration obtenue des conditions de détention, sa libération rapide et son retour en France", est-il précisé dans un communiqué diffusé par l'Élysée. D'après le texte diffusé par la présidence française, les deux chefs d'État comptent "trouver, dans les meilleurs délais, une issue positive", via une poursuite des contacts entre Paris et Ankara, également au niveau ministériel.

.@EmmanuelMacron s’est entretenu ce jour par téléphone avec le Président turc. https://t.co/am9GVcW78C pic.twitter.com/LUyYY5lVnl

  Élysée (@Elysee) 27 août 2017

Quelques heures plus tôt, des syndicats de journalistes français (SNJ, SNJ-CGT et CFDT-Journalistes) ont appelé à une multiplication des actions de solidarité afin de "pousser la France, l'Europe, mais aussi l'Unesco, l'ONU à durcir le ton, pour amener Ankara à respecter les principes démocratiques". Au-delà du sort de Loup Bureau, placé à l'isolement et qui s'est vu refuser une demande de libération par les autorités turques, ces organisations rappellent que 160 journalistes turcs et kurdes sont en détention.

Étudiant en journalisme de 27 ans, Loup Bureau est détenu depuis son arrestation, le 26 juillet, en Turquie, où il est soupçonné de liens avec une organisation terroriste. Selon l'agence de presse turque Anatolie, il a été arrêté alors qu'il entrait en Turquie depuis l'Irak via un point de passage sous le contrôle des miliciens kurdes syriens des Unités de protection du peuple (YPG).

Le président français avait déjà fait part le 15 août, lors d'un entretien téléphonique, de sa "préoccupation" au sujet du journaliste à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan.

Avec AFP et Reuters