
Brigitte Macron a clarifié son rôle, dans une interview au magazine Elle à paraître vendredi, confirmant que son statut ne serait pas déterminé par une loi, mais une charte de transparence" qui précisera ses "missions et ses moyens".
Brigitte Macron est sortie de son silence médiatique. Dans une interview au magazine Elle à paraître vendredi, la femme du président a confirmé que son rôle serait "déterminé non par une loi, mais par une charte de transparence". Un document destiné à clarifier ses "missions", les "moyens" dont elle dispose et le fait qu’elle ne soit pas rémunérée. "Sur le site de l'Élysée seront mis en ligne mes rendez-vous, mes engagements, afin que les Français sachent exactement ce que je fais", dit-elle dans un extrait publié mercredi sur le site de l'hebdomadaire.
"Ce qui est important, c'est que tout soit très clair", affirme-t-elle, dans sa première interview depuis l'élection présidentielle le 7 mai. "Comme toutes celles qui m'ont précédée, j'assumerai mon rôle public, mais les Français sauront désormais quels moyens sont mis à ma disposition".
Trois collaborateurs
Depuis cette date, Brigitte Macron était muette dans les médias, hormis quelques reportages photos dans des magazines people, ou des vidéos de l'Élysée diffusées sur les réseaux sociaux.
La future charte de transparence, attendue dans les prochains jours, devrait notamment confirmer la situation actuelle, a précisé mercredi son entourage : Brigitte Macron dispose de trois collaborateurs, dont deux conseillers présidentiels détachés auprès d'elle -Pierre-Olivier Costa, directeur de cabinet et de la communication et Tristan Bromet, chef de cabinet -et d'une secrétaire. Le dispositif est moins important que ceux dont disposaient Valérie Trieweiler (cinq collaborateurs), Carla Bruni (huit) et Bernadette Chirac (une vingtaine).
Pétition
Brigitte Macron raconte aussi comment le couple a vécu la victoire du premier tour. "Beaucoup ont cru qu'après le premier tour nous pensions que c'était gagné. À tort. Jamais, nous n'avons pensé ça", affirme-t-elle.
Une pétition sur internet "contre le statut de Première dame pour Brigitte Macron" a réuni en trois semaines plus de 300 000 signatures. La France Insoumise et le FN s'étaient également saisis du sujet pendant les débats sur la loi sur la moralisation de la vie publique. La semaine dernière, l'Élysée a annoncé qu'un document ou charte allait "clarifier" son rôle, renonçant au statut officiel de Première dame désiré par Emmanuel Macron quand il était candidat.
Actuellement, aucun texte ne définit le cadre de l'action de l'épouse du président ni les moyens qui lui sont alloués.
Avec AFP