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Attaque de Ouagadougou : un "attentat ignoble", Paris "solidaire"

Emmanuel Macron a condamné l'attaque perpétrée dans la nuit de dimanche à lundi par des jihadistes présumés contre un restaurant de la capitale du Burkina Faso, qui a fait 18 morts. L'Élysée a réitéré sa détermination à lutter contre le terrorisme.

Au lendemain de l'attaque terroriste au cours de laquelle 18 personnes, dont au moins un Français, ont été tuées à Ouagadougou, Emmanuel Macron s'est entretenu, lundi 14 août, avec le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré. Le chef de l'État "a marqué sa solidarité dans cette nouvelle épreuve traversée par le Burkina Faso et a réitéré sa détermination à approfondir" la coopération entre les deux pays, a indiqué l'Élysée dans un communiqué.

Plus tôt dans la journée, le président Roch Marc Christian Kaboré avait condamné un "attentat ignoble" en assurant : "Le Burkina Faso se relèvera de cette épreuve car son vaillant peuple opposera une résistance sans concession au terrorisme".

Le vaillant Peuple du Burkina Faso opposera une résistance sans concession au terrorisme et aux ennemis du progrès de notre Patrie. pic.twitter.com/O1GAWHLn57

— Roch M. C. KABORE (@rochkaborepf) 14 août 2017

"Les deux présidents ont fait le point sur les circonstances de l'attaque, l'identification des victimes et sur l'enquête visant à identifier les commanditaires", a précisé la présidence française. Ils sont convenus "de l'urgence de mettre en œuvre les décisions prises lors du sommet de Bamako du 2 juillet et d'accélérer la mise en place de la force du G5 Sahel". Les deux dirigeants "auront tous les deux des contacts dans les prochains jours avec les autres chefs d'État de la région pour poursuivre cette mobilisation", conclut l'Élysée.

Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, s’est, par ailleurs, entretenu par téléphone avec son homologue du Burkina Faso, Alpha Barry, et lui a "réitéré l’engagement de notre pays en soutien des pays de la région du Sahel, face à la menace du terrorisme".

Le parquet de Paris a ouvert une enquête en flagrance des chefs "d'assassinat en lien avec une entreprise terroriste et d'association de malfaiteurs terroriste criminelle", confiée à la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) et à la DCPJ (Direction centrale de la police judiciaire), a-t-on ajouté de source judiciaire.

Un deuil national de trois jours a débuté lundi.

Avec Reuters et AFP