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À partir du 1er janvier 2018, les personnes porteuses du VIH ou d'une hépatite pourront bénéficier en France des soins funéraires, selon un arrêté paru jeudi au Journal officiel. Une attention qui leur était interdite depuis 1986.
Une avancée pour les malades en France. Les personnes séropositives décédées pourront désormais recevoir des soins funéraires, ce qui leur était interdit depuis 1986, selon un arrêté paru jeudi 20 juillet au Journal officiel.
La levée de cette interdiction, qui concerne aussi les personnes décédées atteintes d'hépatites, était réclamée de longue date par les associations de lutte contre le sida. Elle prendra effet le 1er janvier 2018.
Autre progrès notoire : le nombre de personnes décédées du sida est en baisse. "Le nombre de décès liés au sida a chuté de 1,9 million en 2005 à 1 million en 2016", précise l'Onusida, le programme de coordination de l'ONU contre le sida, dans son rapport annuel sur l'épidémie. "Un tournant décisif a été franchi", indique un rapport de l'ONU publié jeudi.
Une contamination toutes les 17 secondes
Plus de la moitié des malades dans le monde sont désormais sous traitement et le nombre de nouvelles contaminations par le VIH a continué à décliner, mais à un rythme encore trop lent, selon ces données, publiées avant l'ouverture, dimanche à Paris, d'une conférence internationale de recherche sur le sida.
"Nos efforts ont entraîné un solide retour sur investissement", a salué Michel Sidibé, directeur exécutif de l'Onusida, cité dans le rapport. "Mais notre lutte pour mettre fin au sida ne fait que commencer. Nous vivons des temps fragiles et les progrès accomplis peuvent être facilement effacés", a-t-il averti.
En 2016, 1,8 million de nouvelles infections par le VIH ont encore eu lieu, soit une contamination toutes les 17 secondes en moyenne.
Avec AFP