
Au menu de ce JT de l'éco du vendredi 14 juillet : le premier essai concluant pour l'Hyperloop One, le projet de train à hyper grande vitesse d'Elon Musk, le feu vert de l'Assemblée nationale à la loi d'habilitation pour réformer le Code du travail par ordonnances, la reprise du site Whirlpool d'Amiens et le nouveau règlement vestimentaire à l'attention des salariés de Goldman Sachs à Wall Street.
Après la voiture électrique et les fusées, Elon Musk rêve de révolutionner le train. En 2013, l'entrepreneur américain avait émis l'idée de propulser des engins transportant des passagers dans des tubes géants, sous vide, entre Los Angeles et San Francisco.
Le projet, baptisé Hyperloop One, vient de communiquer les résultats d'un premier essai grandeur nature réalisé dans le désert du Nevada en mai dernier. Essai réussi, selon la start-up. En mai dernier, il avait, un engin ayant lévité pour la première fois, pendant une durée de 5,3 secondes, au-dessus d'une piste à sustentation magnétique à la vitesse de 113 km/h. Les partisans du projet espèrent qu'à terme, les tubes sous vide parviendront à des vitesses de 1 200 km/h.
Également au menu de ce journal de l'éco : la réforme du Code du travail. Le gouvernement a obtenu une première victoire avec le feu vert de l'Assemblée nationale à la loi d'habilitation permettant de procéder par ordonnances sur ce dossier. Le texte va être transmis au Sénat, qui devrait le voter avant la fin du mois.
La reprise du site de Whirlpool d'Amiens est en bonne voie. La direction a sélectionné l'offre d'un entrepreneur picard. Il prévoit de produire à la fois du mobilier urbain et des casiers réfrigérés connectés.
Le secteur automobile européen est en très bonne forme et retrouve quasiment ses niveaux d'avant-crise d'il y a 10 ans.
Enfin, la banque Goldman Sachs vient d'assouplir son "dress code" pour les ingénieurs et les techniciens : ils pourront désormais venir travailler en jean-baskets. En revanche, les banquiers ayant affaire à des clients garderont, eux, le costume-cravate pour les hommes et le tailleur pour les femmes, de rigueur aujourd'hui.