Les combats se poursuivent de manière sporadique, vendredi dans la vieille ville de Mossoul. Près d'un million d'habitants n'ont toujours pas pu regagner ce qu'il reste de la deuxième ville d'Irak, selon l'OIM.
Quatre jours après la proclamation solennelle de la reprise de Mossoul des mains du groupe État islamique (EI), l’armée irakienne ne parvenait toujours pas, vendredi 14 juillet, à débarrasser la vieille ville des derniers combattants jihadistes qui s’y terraient encore.
Les combats se poursuivent donc. Les rares habitants à être restés ou à avoir pu rallier la ville ont pu entendre, vendredi, des tirs de mortiers et des hélicoptères des forces gouvernementales survoler la ville.
La poursuite des combats, ainsi que les opérations de ratissage et de déminage, compliquent le retour des Mossouliotes déplacés, qui sont encore près d’un million. Plus de 825 000 habitants n'ont toujours pas regagné leur foyer, a ainsi annoncé vendredi à Genève l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
En 2014, Mossoul, deuxième ville du pays située au bord du fleuve Tigre dans le nord de l'Irak, comptait quelque deux millions d'habitants.
Avec AFP et Reuters