Huit personnes ont été arrêtées samedi à Bogota, soupçonnées d'être impliquées dans l'attentat à la bombe qui a coûté la vie à trois personnes, dont une Française, dans les toilettes d'un centre commercial de Bogota.
Huit personnes ont été arrêtées samedi 24 juin en Colombie, soupçonnées d'être impliquées dans l'attentat à la bombe qui avait coûté la vie à trois personnes, dont une Française, dans les toilettes du centre commercial Andino de Bogota le 17 juin, selon les autorités.
Felicitaciones @PoliciaColombia y @FiscaliaCol por captura de 8 presuntos responsables por actos de terrorismo en #Bogotá. #EnDesarrollo
— Mindefensa Colombia (@mindefensa) 24 juin 2017"Félicitations @PoliceColombie et @ParquetCol pour la capture de 8 responsables présumés des actes de terrorisme de #Bogota", a annoncé le ministère de la Défense sur son compte Twitter, en accusant les personnes interpellées d'appartenir au Mouvement révolutionnaire du Peuple (MRP), un groupuscule auquel les autorités colombiennes ont imputé une quinzaine de petits attentats dans la capitale.
Les huit suspects - quatre hommes et quatre femmes - ont été arrêtés simultanément à Bogota et à Espinal, dans le département de Tolima (centre), a expliqué au cours d'une conférence de presse le directeur de la police, le général Jorge Hernando Nieto. Le parquet a l'intention de les accuser d'association de malfaiteurs, terrorisme, homicide, enlèvement simple et vol qualifié et aggravé, a précisé au cours de la même conférence de presse le procureur général, Nestor Humberto Martinez.
Deux des suspects avaient déjà été interpellés à Bogota le 16 mars en possession d'explosifs, mais remis en liberté par un juge de la capitale, a-t-il ajouté. Ces arrestations ont pu avoir lieu grâce notamment aux images des caméras de surveillance dans le centre commercial Andino, où s'était produit l'attentat.
Le MRP s'est fait connaître en août 2016, quand les autorités lui ont attribué deux attentats à la bombe de faible puissance contre des banques de Bogota. "La paix des riches n'est pas la paix du peuple", avait proclamé ce groupuscule extrémiste dans un texte revendiquant l'explosion d'un engin artisanal dans la capitale en janvier dernier.
Avec AFP