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Dans cette première partie d'Ici l'Europe, nous vous emmenons au Canada, qui a approuvé le controversé traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada (Ceta), le 30 octobre dernier. Nous partons à la rencontre des acteurs du monde rural, voir les conséquences sur leur avenir de ce texte, qui abolit notamment les droits de douane.

Nos reporters se sont rendus dans une ferme canadienne de l’Alberta, où l’on élève des bœufs dits "de qualité", c'est-à-dire sans hormones de croissance, à destination du marché européen. Avec le Ceta, traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, ce dernier pourrait exporter massivement son bœuf et son porc vers l’Union européenne.

Reportage aussi dans une fromagerie du Québec, où l’ambiance est plus morose. Les producteurs laitiers s’inquiètent des conséquences de cet accord, qui doit cependant encore être ratifié par les Européens. Car le Ceta prévoit d’autoriser l’importation de milliers de tonnes de fromage en provenance du Vieux continent, ce qui représente une menace pour les producteurs locaux. Mais certains fromagers envisagent, eux, de faire découvrir leurs spécialités aux gourmets Européens.

Enfin, nous rencontrons à Ottawa François-Philippe Champagne, ministre du Commerce international. Pour lui, le Ceta est un accord "fondamental et progressiste", qui permettra plus de choix aux consommateurs.

Maurice Doyon, professeur d’économie à l’Université de Laval, nous apporte aussi son point de vue. Avec lui, nous nous rendons dans une érablière. Conséquence de la disparition des droits de douane, les exportations de sirop d’érable pourraient augmenter, tout comme celle de la canneberge, deux spécialités canadiennes.

Programme cofinancé par la Commission européenne. Ce programme n'engage que son auteur et la Commission n'est pas responsable de l'usage qui pourrait être fait des informations contenues.