Des milliers de passagers étaient toujours bloqués dans les aéroports londoniens, dimanche, et des dizaines de vols de British Airways annulés, au deuxième jour de perturbations dues à un incident informatique.
La galère continue pour des passagers de British Airways. Des milliers d’entre eux étaient de nouveau bloqués dans les aéroports londoniens, dimanche 28 mai, et des dizaines de vols étaient annulés, au deuxième jour de perturbations dues à un incident informatique, qui a semé le chaos à Heathrow et Gatwick.
Une quarantaine de vols au départ d'Heathrow ont été annulés, dimanche matin, soit un quart du trafic de la compagnie dans cet aéroport. À Gatwick, des retards d'environ 30 minutes ont été constatés.
Absolute chaos at #Heathrow @British_Airways systems are down, people freaked out bags are piled up! What a #travel #nightmare pic.twitter.com/9mFVc6dd27
— Anna Anisin (@AnnaOnTheWeb) 27 mai 2017Des milliers de passagers étaient encore bloqués dans le principal aéroport londonien, premier hub de la compagnie, et de longues files d'attente se formaient devant les guichets British Airways. "Les opérations se poursuivent pour restaurer tout notre système informatique, mais nous prévoyons de nouvelles perturbations", a annoncé dimanche British Airways, qui espère un retour "proche de la normale" à Gatwick, et pouvoir assurer une "majorité" des vols à Heathrow.
A #Heathrow 2 guichets pour gérer les centaines de voyageurs en rade depuis 4h45 ce matin #manièceenradedepuissamedi #britishairways pic.twitter.com/zFmyu8dBWp
— Fred d'Autun (@fredvonfish) 28 mai 2017Face à l'affluence et au mécontentement, la compagnie a demandé à ses usagers de "ne pas se rendre" dans les aéroports dimanche, sauf s'ils ont effectué "une nouvelle réservation pour un autre vol".
Dans une vidéo postée sur YouTube, le directeur général Alex Cruz a précisé que l'incident était lié à "un problème d'alimentation électrique" et n'avait aucun lien avec "une quelconque cyberattaque".
La compagnie avait déjà subi d'autres pannes informatiques en 2016, causant des retards importants aux mois de juillet et septembre.
Avec AFP