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La plateforme Kickstarter débarque au Japon, et il risque de se passer de grandes choses

Kickstarter, qui compte parmi les sites de financement participatif sur les plus importants au monde, a fait savoir qu’il commencera à accueillir des projets japonais "dans le courant de l’année". On s’en frotte déjà les mains.

En huit ans d’existence, Kickstarter, entreprise américaine de financement participatif, aura permis aux internautes de voir se réaliser leurs rêves les plus fous (la production du jeu Shenmue III ou encore de la montre Peeble) comme les plus insensés (la fabrication d’un costume de grizzly enfin digne de ce nom ou d'un grille-pain qui imprime des trucs sur les tartines). Mais jusqu’à présent, aucune initiative japonaise n’avait pu prendre vie sur la plateforme, sans que l’on ne sache exactement pour quelles raisons.

Jusqu’à présent, aucune initiative japonaise n’avait pu prendre vie sur la plateforme

Si les citoyens du pays du Soleil-Levant pouvaient tout de même soutenir financièrement les idées de leur choix, ils seront enfin, à compter de cette année, en mesure de soumettre au monde entier leurs projets de films, jeux ou autres gadgets, afin qu’ils deviennent peut-être un jour bel et bien concrets. "Au fil des ans, [on a observé] que des créateurs venus du Japon et d’autres pays finissaient par lancer des projets sur Kickstarter en collaborant avec des partenaires", a expliqué un porte-parole de la plateforme au site The Verge. Pour le moment, aucune date de lancement n'a été avancé par Kickstarter, mais il possible de s'inscrire sur le site pour être informé par mail sur le sujet.

Aujourd’hui, Kickstarter est présent sur 21 marchés, dont la France. En janvier 2017, on comptait plus de 2 000 projets déposés par des Français, dont certains ont reçu un accueil plus qu’enthousiaste. En mai 2014, la start-up Giroptic était parvenue à lever près d’1,5 millions de dollars en 45 jours pour sa caméra waterproof à 360°, réalisant ainsi la plus importante levée de fonds participative du pays. L’année suivante, Serious Poulp, une petite maison d’édition, récoltait plus d’1,3 millions de dollars pour la création d’un jeu de société, "The 7th Continent".

On ne doute pas que les Japonais vont nous suprendre, eux qui maîtrisent si bien l'art du grand n'importe quoi (entre autres).

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