
L'armée américaine a annoncé, dimanche, que plus de 350 civils avaient été tués en trois ans en Irak et en Syrie par les frappes de la coalition internationale contre l'EI, menée par les États-Unis.
Depuis le début de l'opération en 2014, au moins 352 civils ont été tués dans des frappes aériennes de la coalition internationale contre l'organisation État islamique (EI) en Irak et en Syrie, a annoncé, dimanche 30 avril, le Pentagone, regrettant "la perte non intentionnelle de vies civiles".
Dans son rapport mensuel sur les victimes civiles des frappes de la coalition, dirigée par les États-Unis, l'armée américaine ajoute qu'elle étudie 42 autres cas de décès, qui pourraient être des civils.
Ce bilan donné par les États-Unis est nettement inférieur à celui communiqué par des groupes extérieurs. Selon Airwars, une association qui suit les frappes de la coalition, plus de 3 000 civils ont été tués depuis le début des opérations.
L'armée américaine a précisé dans ce communiqué que lors de chaque incident ayant coûté la vie à des civils, "toutes les précautions possibles ont été prises", mais que les attaques entraînaient tout de même des pertes civiles "non intentionnelles".
Le bilan publié dimanche ne concerne pas les frappes du 17 mars 2017 à Mossoul, qui auraient pu entraîner l'effondrement d'un immeuble, ayant entraîné la mort d'une centaine de personnes, selon des témoins. L'armée américaine a reconnu que la coalition était "probablement" impliquée, mais n'a pas encore communiqué sur l'enquête en cours à ce sujet.
Avec Reuters et AP