PETA a publié sur sa page Facebook le 30 mars une lettre adressée à Nintendo. Dans ce texte, l'association de défense des animaux blâme avec véhémence un jeu de la Switch dont le but est de traire des vaches.
L'association américaine People for the Ethical Treatment of Animals (PETA) vient de mettre ce qui s'appelle un petit coup de pression à Nintendo. Sur sa page Facebook, PETA a publié le 30 mars une lettre qu'elle a adressé à l'entreprise nippone. Dans cette missive, la présidente de l'organisme de défense des droits des animaux, Ingrid E. Newkirk, tire à boulets rouges sur la Swicth et le mini-jeu de traite de vaches baptisé "Milk" et présent dans 1-2 Switch.
PETA estime que Nintendo omet de mentionner la souffrance des vaches dans l'industrie agroalimentaire. "Pour simuler précisément la traite des vaches, 1-2 Switch devrait montrer tous les aspects des fermes laitières, y compris l'insémination violente des femelles dans ce que l'industrie elle-même nomme des 'rape racks'", peut-on lire dans cette publication.
"Les vaches produisent du lait pour nourrir leurs petits, mais ils leur sont enlevés juste après la naissance, pour que les humains utilisent leur lait à la place. Une mère appelle son petit durant des jours après qu'il lui a été enlevé. Peut-être devriez-vous ajouter ces sons à votre jeu pour rappeler aux joueurs qu'en buvant du lait, les gens soutiennent une industrie qui sépare les mères de leurs petits."
Le party game ne fait effectivement pas mention de ces pratiques. Le jeu se concentre sur sa mission première : le divertissement. PETA propose donc à Nintendo d'intégrer à 1-2 Switch une activité dans laquelle aucun animal ne subit de sévices. "Par exemple, un jeu où l'on extrait du lait des amandes pourrait être fun. Votre équipe est-elle assez courageuse pour affronter la vérité ?", ironise l'association. Pour le moment, la firme japonaise n'a pas communiqué sur cette lettre. Et si PETA venait à jouer à The Legend of Zelda : Breath of the Wild, jeu dans lequel on capture des chevaux sans leur consentement, elle risquerait bien à nouveau de se faire épingler.
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