Le Français Thomas Gallay, condamné à six ans de prison en première instance au Maroc pour appartenance présumée à une cellule terroriste, a été condamné à quatre ans de prison en appel, mercredi.
Le verdict a été prononcé mercredi 9 mars dans la soirée par la Cour d'appel du tribunal de Salé, près de Rabat, au Maroc. Thomas Gallay a été condamné à quatre ans de prison en appel, soit une peine réduite de deux ans par rapport à celle en première instance.
Cet ingénieur de 36 ans, originaire du sud-est de la France, avait été interpellé en février 2016 dans la ville d'Essaouira, dans le sud du pays. Il avait été condamné en juillet à six ans de prison pour "soutien financier" à des personnes ayant voulu perpétrer des actes terroristes.
Selon sa mère, Béatrice Gallay, "on lui reproche d'avoir donné 70 euros à une connaissance", un personnage au centre du dossier, après son installation à Essaouira en 2014. Thomas Gallay a été condamné sur la base de "faux aveux" que la police lui aurait fait signer en arabe, une langue qu'il ne parle pas, toujours selon Béatrice Gallay. Et de préciser que son fils n'est "même pas converti à l'islam".
Taubira : "Thomas Gallay a droit à un procès équitable" https://t.co/XHfcc8rqwp pic.twitter.com/C6LwAoJJfm
— L'Obs (@lobs) 1 février 2017En novembre, Human Rights Watch, la Fédération internationale des droits de l'Homme et Amnesty international avaient dénoncé les "méthodes douteuses des policiers" dans ce dossier. Thomas Gallay a notamment reçu le soutien de l'ex-ministre française de la Justice Christiane Taubira.
Avec AFP