François de Rugy a annoncé, mercredi, son ralliement à Emmanuel Macron, capable aux yeux de l'ancien candidat de la primaire de la gauche "de l'emporter face à Marine Le Pen".
Il avait participé à la primaire de la gauche mais il ne soutiendra pas Benoît Hamon : l’écologiste François de Rugy a annoncé, mercredi 22 février, sur Franceinfo qu’il soutenait Emmanuel Macron pour la présidentielle. "Je choisis de m'engager dans la recomposition politique lancée par Emmanuel Macron", a-t-il expliqué.
Pourquoi je soutiens @EmmanuelMacron https://t.co/3Eb7E32e6T
— François de Rugy (@FdeRugy) 22 février 2017Pourquoi Macron et pas Hamon ? Le vice-président écologiste de l'Assemblée nationale reproche au vainqueur de la primaire socialiste de chercher à "reconstituer une forme de gauche rouge-verte, une gauche qui été beaucoup plus dans l'opposition ces cinq dernières années", en cherchant à conclure un accord avec le candidat écologiste Yannick Jadot et celui de la "France insoumise", Jean-Luc Mélenchon. "Moi, ce n'est pas du tout le rassemblement tel que je le concevais. [...] J'avais dit le rassemblement de la gauche, des progressistes, dans lesquels j'incluais Emmanuel Macron", a-t-il poursuivi.
Dans un billet publié sur son site Internet, le député de Loire-Atlantique précise : "Je soutiens désormais Emmanuel Macron parce qu'il me semble capable non seulement de l'emporter face à Marine Le Pen, mais également - surtout - de mettre en œuvre un changement profond et des pratiques et des orientations politiques susceptibles de lutter durablement contre le populisme".
.@FdeRugy a signé un engagement sur l'honneur de soutenir le vainqueur de la primaire. Ne pas respecter sa parole est une faute morale.
— Jean-Chr. Cambadélis (@jccambadelis) 22 février 2017Après l'annonce de François de Rugy mercredi, le Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a réagi sur Twitter en dénonçant "la faute morale" de l'ancien candidat à a primaire de la gauche qui, a-t-il rappelé, "a signé un engagement sur l'honneur de soutenir le vainqueur de la primaire".
François de Rugy n'avait recueilli que 3,8% des voix le soir du premier tour de la primaire de la gauche. Sans soutenir ouvertement Manuel Valls, il avait alors clairement indiqué exclure "de voter Hamon".