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Penelopegate : Alain Juppé exclut d'être "un plan B"

Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, a exclu mercredi soir d'être un "plan B" en cas de retrait du candidat de droite à la présidentielle, François Fillon, dans la tourmente après les révélations sur de présumés emplois fictifs de son épouse.

"Je ne serai pas le plan B." Le maire de Bordeaux, Alain Juppé, a exclu dans la soirée de mercredi 1er février d'être une solution alternative en cas de retrait du candidat de droite à la présidentielle, François Fillon, dans la tourmente après les révélations sur de présumés emplois fictifs de son épouse.

"J'ai dit la semaine dernière ce que je pensais et je n'ai pas varié." "En toute hypothèse, je ne serai pas le plan B", a martelé Alain Juppé, membre des Républicains, devant des journalistes à Bordeaux. Le maire de cette ville du Sud-Ouest n'a pas souhaité faire d'autres déclarations.

Un député LR de la Manche, Philippe Gosselin, soutien d'Alain Juppé à la primaire, avait lancé plus tôt mercredi "un appel" au maire de Bordeaux "pour qu'il réfléchisse à la possibilité de prendre le relais de François Fillon".

Plan B, acte 2 : @phgosselin demande à @alainjuppe de "se tenir prêt" au cas où Fillon était empêché #DirectAN @LCP #PenelopeGate pic.twitter.com/6sfWOdWP94

— Philippe Mathon (@pmathon) 1 février 2017

Vendredi, le maire de Bordeaux, qui était arrivé derrière François Fillon à la primaire de la droite, avait exclu "clairement et définitivement" d'être un recours dans l'éventualité d'un retrait du candidat de la droite : "Je n'ai pas du tout l'intention de me lancer dans une opération de repêchage", avait-il indiqué. "À l'instant T, la question ne se pose pas, c'est François Fillon notre candidat", avait-il ajouté.

Avec AFP