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Le président élu Donald Trump reçoit, mercredi, la plupart des dirigeants des géants américains de la tech... à l'exception notable de Jack Dorsey, le PDG de Twitter. Un réseau social qu'il affectionne pourtant particulièrement.
Larry Page, le PDG d'Alphabet (ex-Google), Satya Nadella, celui de Microsoft, Elon Musk, le dirigeant de Tesla et SpaceX ou encore Tim Cook, le patron d'Apple, ont tous rendez-vous avec le président élu Donald Trump, mercredi 14 décembre.
Le futur 45e locataire de la Maison Blanche a invité une douzaine de dirigeants des géants américains de la Silicon Valley – à l'exception notable de Jack Dorsey, le PDG de Twitter – pour discuter des enjeux technologiques. Un sommet à risque tant l'ambiance entre le président et le monde de la tech n'est pas au beau fixe.
Le soutien de la Silicon Valley à la candidate démocrate n'est un secret pour personne. Seul l'investisseur et co-fondateur d'eBay, Peter Thiel, avait ouvertement pris le parti du milliardaire républicain durant la campagne.
Le sujet qui fâche : l'immigration
Donald Trump, de son côté, ne s'était pas gêné pour prendre à partie certaines des figures les plus influentes de la techosphère américaine. Il avait assuré qu'il forcerait Tim Cook, le PDG d'Apple, à rapatrier la production des iPhone aux États-Unis. Le milliardaire avait également accusé Jeff Bezos, le patron d'Amazon, d'avoir acheté le Washington Post pour des raisons fiscales et afin de pouvoir pesé contre sa candidature.
La réunion de mercredi devrait donc être l'occasion d'aplanir les différents. Un thème risque pourtant d'électriser l'atmosphère à la Trump Tower : l'immigration. La plupart des patrons d'entreprise tech militent pour un assouplissement des lois sur l'immigration afin d'accueillir davantage de main d'œuvre étrangère dont ils affirment avoir un besoin vital. Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook, a même lancé un groupe de pression, Fwd.us, pour obtenir une réforme de la loi. Problème : Donald Trump a fait de la maîtrise des flux migratoires l'un de ses chevaux de bataille.
Dorsey vs Trump
Une voix ne pourra pas s'exprimer lors de ce sommet pour tenter de convaincre le nouveau président : celle de Jack Dorsey, le patron de Twitter. Il n'a pas été convié à ce sommet. Un choix étonnant, tant Donald Trump est passé maître ès-Twitter pour sa communication officielle. Pour certains, le compte officiel de l'homme d'affaires est même devenu la nouvelle salle de presse du président.
Difficile d'expliquer cette absence qui a eu un fort écho médiatique. Le PDG de Twitter avait jugé l'activisme de Donald Trump sur son réseau social "compliqué" lors d'un entretien accordé au site technologique Re/Code, le 7 décembre. "La partie compliquée, c'est de comprendre ce que ça implique d'avoir ainsi l'équivalent d'une ligne directe en temps réel sur la façon dont il pense", a-t-il précisé.
Une phrase qui aurait irrité Donald Trump ? Re/Code avance une autre explication : Jack Dorsey a été le seul leader de la Silicon Valley a avoir publiquement dénoncé une proposition de campagne du nouveau président. La création d'un fichier des musulmans.